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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le bon programme cosmétique contre la lucite estivale bénigne

Mieux vaut prévenir que guérir ! L'adage est particulièrement vrai pour la lucite estivale bénigne, même si la cosmétique, qui a toutes les armes pour l'éviter, peut aussi être de quelque secours une fois l'allergie déclenchée.

Pour prévenir la lucite estivale bénigne, deux mesures de simple bons sens s’imposent : se protéger des UVA (inutile de préciser qu’en cas de prédisposition à la lucite estivale, les cabines de bronzage sont à proscrire), et limiter les risques de sensibilisation.

Un bon écran anti-UVA

La meilleure protection contre les UVA reste… l’ombre. Ou des vêtements très couvrants, de la tête aux pieds, incluant un chapeau à larges bords et des moufles.
On est d’accord : la prescription est un peu rude en plein été.
Sans exagérer ni sur les heures ni sur la durée des expositions au soleil, on peut aussi choisir la sage modération associée à la meilleure protection que la cosmétique puisse apporter : une crème solaire. Mais pas n’importe laquelle.

SPF 50+, logo UVA obligatoire

Puisqu’on parle de protection, il est nécessaire de choisir un produit qui en procure une qui soit très élevée. Délaissez les indices SPF faibles pour vous tourner vers les 50+, les plus forts que la cosmétique puisse revendiquer.
On le rappelle, le SPF (Sun Protection Factor, ou FPS pour Facteur de Protection Solaire) indique le niveau de protection contre les UVB, et sa détermination est très précisément codifiée par la réglementation.

Application généreuse et répétée

Un produit bien protecteur ne suffit pas. Pour qu’il soit efficace, encore faut-il qu’il soit utilisé correctement. Car cela peut impacter, au-delà du SPF affiché sur l’étiquette, le niveau de protection réel de la peau. On estime que celui-ci dépend en effet considérablement de la quantité de produit appliquée (à hauteur de 71 %), et de l’homogénéité de l’application (pour 21 %).
Pas question, donc, de la jouer à l’économie. Il est indispensable d’utiliser, à chaque application, une quantité bien généreuse de produit, et de l’étaler soigneusement et uniformément, sur la totalité des zones exposées.

La chasse aux sensibilisants

Avant de se montrer au soleil, un bon tri s’impose dans ses produits d’hygiène et de beauté.

Évitez donc, avant les expositions solaires, l’utilisation sur la peau de produits cosmétiques contenant :

Des huiles essentielles, et particulièrement celles d’agrumes photo-sensibilisantes : (bergamote : Citrus bergamia fruit oil ; citron : Citrus limon peel oil ; citron vert : Citrus aurantifolia oil ; mandarine : Citrus nobilis peel oil, Citrus reticulata leaf oil ; orange amère : Citrus aurantium amara oil ; orange douce : Citrus aurantium dulcis peel oil ; pamplemousse : Citrus grandis peel oil ; pamplemousse rose : Citrus paradisi peel oil), mais aussi angélique : Angelica archangelica leaf oil et verveine citronnée : Lippia citriodora oil ;
De l’alcool : Alcohol, Alcohol denat. ;
Du parfum : Parfum, Fragrance (oubliez aussi dans son placard votre eau de toilette habituelle) ;
Du millepertuis : Hypericum perforatum ;
Certains filtres solaires, allergisants : Benzophenone, Isopropyl dibenzoylmethane, Octocrylene…
À noter que ceux-ci sont interdits dans les cosmétiques bio.

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Le soleil est indispensable à la vie et très bon pour la santé. Mais on sait aussi que ses rayons comportent des aspects plus nocifs (coups de soleil, vieillissement prématuré de la peau, mélanomes…). À moins de rester à l’ombre (ce qu’on ne saurait faire tout l’été), le meilleur moyen de bronzer sans danger reste la crème solaire. Pourtant, parfois, la protection semble aussi problématique que l’exposition…

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