communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le lait de vache

La blancheur virginale du lait de vache ne fait plus l’unanimité. Cependant, inutile de tomber dans l’alarmisme : personne ne risque de mourir foudroyé après avoir mangé un flan. En revanche, trop c’est trop, et l’excès de produits laitiers semble dommageable à plus d’un titre. Le point sur cet aliment à surveiller… comme le lait sur le feu.

AMI OU ENNEMI ?
Le lait animal, exception faite du lait maternel, naturellement, n’est pas si incontournable qu’on veut bien le dire.
Certains naturopathes et médecins tirent la sonnette d’alarme depuis des années, et il est vrai que les soupçons envers le lait se font plus précis. Au point que des médecins tout à fait “classiques” le traitent carrément comme s’il s’agissait d’un poison.

QU’Y A-T-IL DE BON DANS LE LAIT ?
Malheureusement, pas grand chose. Ses éléments majeurs (protéines, lipides, glucides) ne sont pas recommandables pour diverses raisons.
Ce n’est pas une si bonne source de calcium que cela (en tout cas, certainement pas l’unique), et le “prix” à payer est trop élevé, donc mieux vaut prélever ailleurs ce minéral.
En dehors de sa composition nutritionnelle, il faut revoir la question dans son environnement.

Le lait est un aliment destiné à un petit pour le faire grandir. Il renferme donc des facteurs de croissance (hormones) tout à fait naturelles et bienvenues… à condition qu’elles correspondent à l’espèce concernée. Or, à part certains d’entre nous, nous ne sommes pas des veaux, et ces hormones sont soupçonnées de nous faire croître plus vite que sans, mais pas les os ni les muscles, ni encore moins l’intelligence. Bien entendu, il n’est pas question de tout leur mettre “sur le dos” : le lait n’est pas “responsable” du surpoids, mais l’excès de produits laitiers intervient probablement dans ce fléau, indépendamment des autres composés (type sucre) que l’on peut trouver dans les spécialités laitières.

L’ALLERGIE AU LAIT DE VACHE EXISTE-T-ELLE ?
Oui, c’est même l’une des plus courantes. Comme toutes les allergies, elle est due aux protéines du lait (notamment la caséine). Elle provoque des diarrhées  et des vomissements, qui ne passent pas inaperçus, particulièrement chez les tout petits bébés.
Ce véritable trouble chronique finit par causer de vrais problèmes à long terme.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES D’UNE INTOLÉRANCE AU LACTOSE ?
Diarrhées, flatulences, gonflements, colite, problèmes de peau (plaques, eczéma, boutons…), infections à répétition, allergies, maladies auto immunes, voire peut être certains cancers (prostate et sein notamment)… et malabsorption de nutriments précieux présents dans d’autres aliments. Malheureusement, il est rare que la personne (ou le médecin consulté) pense à faire le rapprochement.

Si vous souffrez de maux chroniques et que vous consommez beaucoup de lait ou de produits laitiers (même écrémés ! Contrairement à ce que l’on croit, ils sont encore moins bien tolérés !), supprimez-les totalement pendant une dizaine de jours, et même un peu plus longtemps. Juste pour voir. Si ça va mieux, vous savez ce qui vous reste à faire. En fait, tout le monde devrait se plier à ce petit test, y compris ceux qui se sentent en forme.

À LIRE :
Et si vous étiez allergique ? : Dr Sambian-Noël – Éditions Jouvence
Devenir végétarien : Collectif – Les éditions de l’homme
Détox anti-âge : Dr Lamboley – Éditions Marabout
Le lait, une sacrée vacherie ? : Dr Le Berre – Éditions Équilibres aujourd’hui
Sans oeufs ni lait : Valérie Cupillard – Éditions la Plage
Soyons moins lait : Dr Le Berre, Hervé Queinnec – Éditions Terre Vivante

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois