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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le radis noir

L’ami de votre vésicule biliaire !

Vous vous demandiez qui mettre sur la table le soir du réveillon ? Pensez à lui, il vous évitera bien des tracas !

Le radis noir draine le foie, active la sécrétion de la bile et son élimination. Il est donc particulièrement recommandé lorsque l’on fait subir à son organisme quelques surcharges alimentaires…
Si vous voulez éviter les lendemains de fêtes difficiles, une petite cure s’impose. Cru, on le trouve facilement sur les étals de légumes. Il suffit de le déguster coupé en tranches, en évitant de le tartiner de beurre avant de le croquer…

POUR LA VÉSICULE ET LE RESTE !
Au milieu du XXe siècle, les Prs A. Lemaire et J. Loeper ont étudié l’action du radis noir sur les vésicules biliaires encombrées et condamnées à l’ablation. Ils ont contrôlé sous écran radiologique l’action d’un extrait de radis noir ingéré, et ont pu vérifier que cet extrait était capable de réveiller une vésicule apathique et de provoquer l’expulsion des sables, boues et calculs de petites dimensions. Le Docteur Valnet, commentant ces résultats, avoue qu’ils lui ont permis d’éviter un certain nombre d’opérations, et de constater que les calculs éventuels qui, en raison de leur taille, n’avaient pu être évacués, ne provoquaient généralement plus de troubles à leurs porteurs.

Les scientifiques s’intéressent au radis noir depuis le début du XXe siècle. Le Dr Leclerc, père de la phytothérapie, a publié deux cas de guérison de fièvre biliaire et de cholélithiase. Plus récemment, le Professeur K. Hagymasi de l’Université de Budapest a montré que le radis noir réduisait l’inflammation de cellules du côlon de rats suralimentés.
Un étude in vitro a par ailleurs montré que les composés soufrés du radis noir bloquaient les effets mutagènes de certaines substances présentes dans les aliments cuits. Toutes ces études sont suffisamment concluantes pour que la Commission Européenne reconnaisse les vertus du jus de radis noir et son action sur les mouvements péristaltiques de l’intestin, la vésicule biliaire et la protection des muqueuses intestinales.

À TABLE !
Ce qu’on apprécie aussi beaucoup chez le radis noir, c’est qu’il arrive en hiver, époque où les bons petits légumes se font rares sur les marchés.
Non seulement on peut le déguster nature, simplement épluché et coupé en fines rondelles, mais il gagne parfois à être ajouté aux salades, et on peut également le cuisiner : comme les navets, il supporte très bien la cuisson à la vapeur douce et sa saveur rappelle celle du rutabaga. Ça vaut la peine d’essayer.
Il est également délicieux, coupé en petits cubes, lorsqu’il est ajouté aux poêlées de légumes.

ET CONTRE LA TOUX
En plus de ses grandes qualités sur la sphère hépatique, le radis noir est réputé depuis des siècles pour son efficacité sur la toux. Pour cela, il faut préparer un sirop :
> couper 50 g de radis noir en fines lamelles
> les mettre dans une assiette creuse et à saupoudrer de sucre
> couvrIR et laissez reposer 24 heures avant de recueillir le jus.

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