Communauté
Boutique
JE M’ABONNE

Votre magazine de santé naturelle

Le scanner dentaire

Découvrir sa dentition en 3 dimensions ! C’est ce que permet le scanner dentaire, une aide précieuse avant la pose d’implants dentaires.

On connaissait le panoramique dentaire, il faut désormais s’habituer au scanner dentaire, une technique d’imagerie en plein essor qui permet de visualiser toutes les structures minéralisées du massif facial et, en particulier, les mâchoires et les dents, non pas sur un seul plan, comme le permet le panoramique dentaire (appelé aussi orthopantogramme), mais sur 3 plans, autrement dit en 3 dimensions (3D). L’image qui en résulte s’apparente un peu à un moulage du visage, avec les os, les dents et les cartilages.

Reconstruction par ordinateur

Le panoramique dentaire correspond à une radiographie horizontale déroulée de votre dentition. L’appareil tourne autour de vos mâchoires et le cliché qui en est issu montre vos deux mâchoires déroulées “à plat”. Le scanner utilise le même processus de défilement, à savoir une sonde à rayons X qui tourne autour du visage, mais le cliché numérisé obtenu en 3D correspond à une reconstruction par ordinateur. L’image est donc beaucoup plus précise et permet d’étudier sous toutes les coutures les rapports anatomiques du massif facial, des dents et des mâchoires.

Indications

Toutes les pathologies peuvent être du ressort du scanner dentaire, qu’il s’agisse des problèmes maxillaires (articulations temporo-maxillaires, avancée du menton…), stomatologiques (dents de sagesse…), ORL (abcès, sinusites, corps étrangers, état de la cloison nasale…), orthodontiques (équilibre dentaire, bilan avant traitement orthodontique, position et axe des dents…), et bien entendu dentaires (fractures, foyers infectieux, kystes, caries, abcès…), mais on l’emploie surtout pour la pose d’implants dentaires. Il permet de visualiser avec beaucoup plus de précision la qualité et l’épaisseur du plancher osseux susceptible de recevoir l’implant, mais aussi de contrôler la position du nerf mandibulaire, et d’orienter le stomatologue dans le choix du type d’implant, de sa taille et de son emplacement. Cet examen contribue donc à améliorer le résultat tant esthétique que fonctionnel de vos nouvelles dents.

En pratique

L’examen est très semblable à un panoramique dans son déroulement. Il s’effectue en cabinet de radiologie ou chez le stomatologue équipé. Même si cet examen nécessite moins de rayons X qu’un panoramique, un tablier de protection en plomb est appliqué sur le patient, a fortiori en cas de grossesse. Le scanner dentaire se pratique assis ou debout, la tête maintenue par une contention. Une pièce en plastique est placée entre les dents et mordue, de façon à permettre une ouverture minimale de la bouche. L’examen dure entre 15 et 30 secondes pendant lesquelles il ne faut pas bouger (raison pour laquelle le menton et le front du patient reposent sur des appuis) et ni déglutir sa salive. Le résultat, à savoir l’obtention du cliché, est obtenu après plusieurs minutes nécessaires à la reconstruction de l’image en 3D. Tout ceci ne nécessite ni anesthésie ni hospitalisation. Il est simplement demandé de retirer ses bijoux, piercings et les prothèses dentaires amovibles.

Autres appellations

• Cone Beam
• CBCT
• Dentascan
• Newton
• Tomographie volumique à faisceaux coniques.

Coût

Hormis l’indication d’implantologie pour laquelle il n’y a pas de prise en charge de la Sécurité sociale, le scanner dentaire (150 à 300 euros) est remboursé.

Magazine

Pour aller plus loin

Le panoramique dentaire

Bilan avant une extraction dentaire complexe, diagnostic d’une sinusite, soins d’orthodontie, implantologie dentaire ou encore visualisation des deux articulations temporo-mandibulaires… les indications du panoramique dentaire, qu’on appelle également orthopantogramme, sont nombreuses.

Névralgie pudendale, la maladie des gens assis

Douleurs périnéales à la position assise, brûlures anales ou au niveau des organes génitaux, les symptômes de la névralgie pudendale, qu’on appelle aussi «syndrome du canal d’Alcock», sont insupportables. De nombreux Français souffriraient de cette compression nerveuse, encore trop souvent méconnue des médecins et des chirurgiens.