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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le secret de la vie

L’esprit cherche et c’est le coeur qui trouve” a écrit George Sand. Il suffit parfois d’une petite phrase au talent résonnant dans les profondeurs de nos aspirations pour que l’on se remette à penser à l’endroit.

Tout le monde en parle, tout le monde en veut, mais qui sait véritablement trouver le bonheur et surtout le garder ? Aline de Pétigny est une poétesse moderne dont les dessins et l’humour parcourent inlassablement le chemin du savoir-être heureux. Son inspiration s’abreuve à la source du bonheur d’exister qu’elle aime partager avec les petits et les grands sous forme de petites pensées pour illustrer de grands moments. Par la lucarne de son œil de fée, elle voit les enfants comme des fleurs et le soleil comme une promesse d’éternité joyeuse. Quand son esprit se pose telle une abeille dans l’intimité d’une rose ou comme une libellule sur l’onde argentée d’un étang, elle devient le monde qui l’enchante, qu’elle dessine et qu’elle écrit. Ses mots s’illustrent en personnages vivants, tour à tour princes, vieux sages, hirondelles ou petits enfants. Avec tendresse, avec simplicité, ils pénètrent dans le cœur de chacun, là où s’établit la vraie vie. C’est ainsi que grands et petits se rencontrent en une réalité qui les fait se comprendre. Les contes soi-disant réservés aux enfants devraient être plus souvent explorés par les adultes bien-pensants. Sous couvert d’une histoire simple, peut-être déjà lue ou déjà entendue, ils savent réunir l’essentiel des valeurs qui rendent la vie heureuse. La générosité, l’amour, le partage, la tolérance et la patience deviennent, sous la plume enchantée d’Aline, les plus beaux rêves réalisés.

À la poursuite de ses rêves
Suis tes rêves, sois tes rêves” conseille le poète. Il est toujours temps de mesurer à quel point ces paroles sont sages. N’est-ce pas pour avoir abandonné leurs rêves sur les chemins de l’âge adulte que les êtres souffrent d’un manque certain de bonheur ? Où donc est passée cette belle insouciance qui faisait voir le monde couleur bonbon acidulé ? Où s’est égarée la connaissance du langage commun aux humains, aux animaux et à la nature tout entière ? Quelle est cette croyance qui pousse à renier la réalité de l’impossible dans les idées toutes faites et dans les préjugés ? Peut-on imaginer qu’à force de tout rationaliser, de tout enfermer dans l’univers d’une intelligence qui oublie de sourire et de s’émerveiller, la vie perd sa saveur sucrée-salée au bénéfice de la fadeur ? Le corps se raidit et la peau se plisse. L’esprit s’aigrit et se brouille. Le temps devient maussade même en été, et à mesure qu’il passe, il pleut des cordes de regrets pour n’avoir pas su profiter de ses plages ensoleillées. Et lorsque l’automne de la vie s’achève, les heures restant suspendues à leurs rêves continuent de se questionner sur la réalité du sens de l’existence.

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