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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le sucre, savoureux ennemi

Et si on arrivait enfin à sortir de l’addiction ? Comprendre, agir et ne pas craquer : suivez le guide ! 

Le nombre de personnes atteintes d’obésité et de diabète de type 2, de cancers, de maladies chroniques aussi, a augmenté régulièrement ces dernières décennies, au point de devenir des pandémies mondiales, et ceci au même rythme que la consommation de sucre, qui en est un des facteurs majeurs. Il est aujourd’hui devenu l’un des ennemis majeurs de notre santé. Mais voilà, il nous cajole, nous console… Et nourrit une bactérie présente dans notre flore intestinale : le Candida albicans, qui prolifère et réclame sa pitance. Et cela tourne en cercle vicieux : le sucre est une drogue, à la fois sur le plan émotionnel et sur le plan physique. Comment entamer un sevrage ? Sans pour autant être dans la frustration et replonger dans son addiction à la moindre incartade ? 

Le Dr Lallement, devenu célèbre avec son ouvrage Les Clés de l’alimentation santé, nous propose aujourd’hui son aide. Pour cela, il a coécrit avec un coach professionnel un véritable guide de sevrage et de soutien : Mon Cahier Détox Sucre

Morceaux choisis (de texte, pas de sucre).

Quantité et qualité

Les sucres peuvent être toxiques à deux niveaux :

1. Avant même d’être absorbés par nos intestins, les sucres contenus dans les aliments nourrissent des champignons microscopiques présents à l’état naturel dans notre flore intestinale : les Candida albicans. Levures à l’origine de la digestion des sucres, ils sont responsables de la production de gaz intestinaux inodores.

En quantité raisonnable, ces champignons représentent la flore de fermentation, utile ; mais lorsqu’ils sont en excès, ils détruisent les autres flores et produisent une trentaine de toxines différentes.

Concernant le risque de Candida albicans, c’est la quantité de sucre ingéré qui est déterminante. On parle alors de charge glycémique des aliments.

2. Une fois absorbés, les sucres seront d’autant plus toxiques qu’ils seront assimilés rapidement au niveau de nos intestins. En effet, un afflux rapide et massif de glucose va induire la production de facteurs de croissance pour pouvoir être assimilé et stocké.

Or ces facteurs de croissance (dont l’insuline) sont à l’origine de nombreuses pathologies chroniques. À l’inverse, un aliment dont les sucres sont assimilés progressivement est bénéfique et nécessaire à notre santé.

Concernant les risques liés à la consommation excessive de sucres rapides, c’est donc la qualité des sucres ingérés qui est déterminante, qui se mesure grâce à l’index glycémique (IG).

Une question de vitesse

Notre organisme se nourrit de trois familles d’aliments : les sucres (ou glucides), les graisses (ou lipides) et les protéines. La majorité des glucides sert à nous fournir de l’énergie. Le seul sucre que notre organisme sait brûler est le glucose : tous les sucres contenus dans notre alimentation doivent donc être transformés en glucose dans nos intestins avant de pouvoir être absorbés, puis utilisés.

Plus un sucre absorbé est différent de la molécule de glucose, plus sa digestion prendra du temps. Cette variabilité d’assimilation distingue les sucres dits lents des sucres dits rapides.

Si certaines sources de sucre rapide sont évidentes, comme le sucre en poudre ou en morceaux, les bonbons, les gâteaux ou les biscuits industriels, les sodas, etc., d’autres sont en revanche plus difficiles à détecter, car elles sont « cachées » dans des aliments au goût salé. C’est le cas, par exemple, du pain blanc ou des pommes de terre, qui ont une vitesse d’assimilation particulièrement élevée. Une attirance pour ces aliments pourtant salés est d’ailleurs un signe qu’on a envie de sucre rapide.

Puisque l’on cherche à limiter les pics d’insuline, il suffit de privilégier dans notre quotidien les aliments dont l’index glycémique (IG) est bas ou modéré. L’objectif est de fournir à notre corps le sucre dont il a besoin, dit physiologique, comme le sucre naturel provenant des fruits, et d’éviter au contraire celui qui est toxique, provenant des aliments transformés. Pour connaître l’index glycémique des aliments, il existe des tableaux. Celui du Cahier Détox Sucre est téléchargeable à l’adresse suivante : https://bit.ly/3h4DEfO.

Quelques solutions

Il est inutile de compter les calories, les vitamines, ou de chercher l’équilibre parfait entre glucides, lipides et protéines. Il suffit juste d’apporter un peu de tout dans notre assiette, ainsi que quelques changements dans notre quotidien. La priorité ici est simplement de nous débarrasser de notre dépendance au sucre.

L’addiction est réversible : moins on consomme de sucre, moins on en a envie !

Une fois déshabitué du sucre, on éprouve du dégoût à en consommer. Exemple : quand on a pris l’habitude de ne plus sucrer son café ou son thé, l’expérience de le sucrer à nouveau n’est pas des plus agréables !

Et en quelques jours seulement, grâce à une alimentation différente, on obtient des changements visibles. 

Les champignons que vous avez arrêté de nourrir avec des sucres rapides commencent à disparaître !

Allez, démarrez !

Envie de démarrer sans attendre ? Piochez dans les idées suivantes et mettez en pratique celles qui vous donnent le plus envie :

• Je trouve quel aliment ajouter pour faire baisser l’IG de mon plat.
• Je mange une poignée de noix.
• J’ajoute un légume à mon prochain repas.
• Je remplace mon prochain goûter « sucrerie » par un fruit frais ou quelques fruits secs.
• J’ajoute de l’huile d’olive sur ma prochaine préparation.
• Je prépare un avocat à mon prochain apéritif pour accompagner les biscuits salés.
• Je mange une pomme.
• Je dresse la liste de tout ce que je mange qui contient du mauvais sucre.
• Je conserve mes habitudes, je réduis juste la quantité de mauvais sucre que j’ingère.
• J’ajoute des sucres lents à mon prochain repas.
• Je teste un pain au levain avec une farine complète.
• J’ajoute ail, oignon ou échalote dans mon prochain plat.
• J’ajoute un peu de mouvement dans mon quotidien.
• J’accompagne mon apéritif de quelques olives, radis ou tomates cerises.
• Je m’accorde une activité plaisir qui m’aide à réduire mon stress.
• Je mange lentement lors de mes prochains repas, pour désacidifier mon corps.
• Je place herbes et épices sur la table lors du prochain repas, et chacun se sert.
• J’achète un produit identique, qui contient simplement moins de sucres ajoutés.
• Je mets moins de sucre dans mon café.
• Je dis NON à ma cannette de soda si je ne pratique pas une activité physique juste après.
• Je remplace le jus de fruits industriel par un jus maison.
• Je remplace mon verre d’alcool fort par un verre de cidre.
• J’ajoute un fruit à mon petit déjeuner.
• Je prends quelques instants pour prêter davantage attention à ma respiration.
• Je suis vraiment pressé : et si je testais le régime FODMAP ?

*

Mon Cahier Détox Sucre
Pour me libérer du sucre sans frustration et pour de bon !
Mon cahier détox sucre
De Dr Michel Lallement et Cedrick Balestro
16,5 x 24 cm
64 pages
9 €

Mon Cahier Détox Sucre

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Chassez l’addiction au sucre

Avec Les Clés de l’alimentation santé, l’essentiel à savoir dans votre cas, le Dr Lallement donne non seulement les grandes lignes d’une alimentation à la fois simple et saine, mais aussi des pistes personnalisées et concrètes de ce qu’il y a de meilleur à mettre dans son assiette. Il évoque aussi un phénomène qui se généralise : la candidose…

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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