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Le test d’effort

Examen riche d'enseignements après 50 ans

Le test d’effort permet d’évaluer les aptitudes cardio-vasculaires et de dépister une fragilité cardiaque lors d’un effort pratiqué sous stricte surveillance médicale.

La plupart des risques cardio-vasculaires peuvent être facilement dépistés par des tests variés, de la prise de sang à la prise de poids en passant par le simple interrogatoire du patient. En revanche, sauf à pratiquer une coronarographie systématique, on ne sait jamais trop comment va réagir le cœur à l’effort. L’électrocardiogramme (ECG) n’enregistre que l’activité cardiaque de repos. D’où l’intérêt du test d’effort, ou épreuve d’effort, qui va enregistrer les réactions cardiaques au moment de l’effort, chez le sportif comme chez le sédentaire. Cet examen, remboursé, s’effectue à l’hôpital, en clinique ou en centre cardiologique ou sportif agréé.

Pour les plus de 50 ans

Pratiqué chez le sportif en quête de repères d’entraînement (il est alors souvent couplé à la mesure de la VO2 max : consommation maximale d’oxygène), ce test est également destiné à repérer précocement les signes d’une mauvaise tolérance cardiaque à l’effort. Il n’est donc pas uniquement destiné aux personnes envisageant la pratique d’un sport. Il peut être également proposé aux patients souffrant de douleur thoracique, de symptômes inquiétants (palpitations, essoufflement anormal…), exposés à des facteurs de risques cardio-vasculaires (surcharge pondérale, tabagisme, cholestérol, hypertension artérielle, diabète, sédentarité…) ; il peut aussi être indiqué aux plus de 50 ans, même parfois à partir de 35 ans, quand on souhaite se remettre au sport après une longue période d’inactivité, ou bien pour évaluer les effets de certains traitements cardiologiques.

Sur vélo ou sur tapis

Traditionnellement, le test d’effort s’effectue sur ergocycle, autrement dit sur un home-trainer, ou plus rarement en marchant sur un tapis roulant. Le patient va devoir pédaler à une fréquence de pédalage proposée par le médecin (cardiologue, médecin du sport…). La résistance au pédalage (ou à la marche) est accentuée par paliers progressifs de quelques minutes afin d’accroître les rythmes cardiaque et respiratoire.

Préparation

Il n’est pas conseillé d’être à jeun car le pédalage réclame de l’énergie. Évitez toutefois un repas trop copieux. Il ne faut pas avoir fumé avant l’examen. Le test s’effectue le torse nu, sur lequel des électrodes seront collées. Un brassard tensionnel posé sur un bras prend la tension régulièrement.

Déroulement de l’examen

Le test peut durer de quelques minutes (mauvaise tolérance cardiaque ou respiratoire dès le début de l’examen) à plus d’une heure chez celle ou celui qui tolère bien l’effort. Pendant tout le temps de l’examen, le patient est relié par les électrodes à un écran qui affiche son activité cardiaque (tracé) en direct, comme pour un électrocardiogramme. Une fois l’effort terminé, le praticien  analyse la récupération et le temps nécessaire au retour à l’état de repos. On arrête de pédaler lorsque l’intensité de l’exercice est telle que la fatigue empêche la poursuite de l’effort ou si des anomalies cardiaques inquiétantes apparaissent (troubles du rythme, souffrance cardiaque, hypertension artérielle menaçante, intolérance respiratoire importante…) ou fonctionnelles (douleur, malaise, essoufflement mal toléré…). Un compte-rendu détaillé est ensuite envoyé au médecin traitant.

Contre-indications

•  Infarctus récent
•  Angine de poitrine connue et instable
•  Insuffisance cardiaque mal contrôlée.

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