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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le yam

Un phytomodulateur hors pair !

Les racines  du « mexican wild yam » ou igname sauvage sont précieuses en période de ménopause.

L’igname sauvage fut longtemps utilisé en Amérique centrale pour soulager les douleurs des ovaires et les troubles menstruels. Les racines et le tubercule de la plante renferment de la diosgénine, une substance identifiée pour la première fois en 1936 par des chercheurs japonais.

UN PEU DE BOTANIQUE
Le yam sauvage – de son vrai nom Dioscorea villosa ou Discorea compositae – est une liane à tiges volubiles à larges feuilles en forme de cœur. Les fleurs mâles et les fleurs femelles poussent sur des pieds séparés.
La dioscorea contient un certain nombre de substances chimiques dont la saponine. Elle renferme aussi des stéroïdes dont la diosgénine qui est un précurseur naturel de la progestérone. Il existe d’autres variétés (Dioscorea Floribunda, Dioscorea Mexicana) aux propriétés semblables. Les rhizomes (appelés aussi ignames) sont récoltés, lavés, écrasés puis séchés au soleil. Pour obtenir 1 kilo de « farine » sèche, il  faut 5 kilos de rhizomes. Ensuite, la farine est expédiée aux laboratoires américains ou européens qui la transforment en médicaments ou la conditionnent directement en gélules.

PRÉCURSEUR OU PHYTOMODULATEUR
Il n’est pas établi que la diosgénine du yam se transforme en progestérone dans l’organisme. Toutefois, ses utilisatrices en ressentent des bienfaits réels. Le yam, plus qu’un précurseur, serait plutôt un phytomodulateur, car il n’entraîne pas forcément d’augmentation significative de la synthèse hormonale par l’organisme, mais modifierait le nombre de récepteurs hormonaux et leur fonctionnement, aidant ainsi les femmes à passer en douceur le cap de la ménopause.

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Yam

Le “mexican wild yam” ou igname sauvage, produit une substance avec laquelle on fabrique de la progestérone naturelle… Ses racines peuvent être précieuses en période de ménopause.

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