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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les polyols

Le mois dernier, nous vous parlions des édulcorants intenses, au premier rang desquels on trouve le fameux aspartame. Toujours dans la gamme des allégés (c’est de saison juste avant la plage !), voici une autre famille d’édulcorants, ceux dits «de masse» ou «de charge» , les polyols. Avantages et inconvénients de ces succédanés de sucre.

Qu’est-ce que c’est ?

Les polyols sont des additifs alimentaires, principalement d’origine synthétique, classés dans la catégorie des édulcorants, mais aussi, pour certains, dans celle des agents de texture, du fait de leurs autres propriétés technologiques (consistance, viscosité, etc.). Ils peuvent ainsi faire également office d’humectants ou d’antiagglomérants…

À quoi ça sert ?

Ils le remplacent, mais le pouvoir édulcorant des polyols est inférieur ou égal à celui du sucre. À l’inverse de ce dernier cependant, ils ne sont pas cariogènes (c’est-à-dire qu’ils ne favorisent pas les caries), et ils entraînent une élévation moins importante de la glycémie (ce qui en fait une catégorie de produits très intéressante pour les diabétiques).
En revanche, et contrairement aux édulcorants intenses, ils apportent tout de même des calories (en moyenne 2,5 kcal/g contre 4 pour le sucre).

C’est bon ou c’est mauvais ?

Les polyols ont la particularité de ne pas être complètement digérés. De ce fait, ils séjournent de façon prolongée dans le côlon où ils fermentent, provoquant gaz, ballonnements, douleurs et éventuellement diarrhées. Un réel effet laxatif est ainsi observé par exemple à partir de l’ingestion de 30 à 50 g de Sorbitol ou de 30 g de Maltitol… doses que l’on peut atteindre facilement dans le cadre d’un régime évitant le sucre et ayant recours aux aliments allégés ou à certains compléments alimentaires. C’est pourquoi il est conseillé, jusque sur les étiquettes, de limiter sa consommation de ces substances.

Où les trouve-t-on ?

Ils sont très présents dans les bonbons et autres chewing-gums, dans les chocolats allégés en sucre, dans les produits hypo-glucidiques et diététiques, et notamment ceux à l’intention des personnes diabétiques…

Comment les reconnaître ?

Leur présence doit être signalée explicitement sur les étiquettes par la mention : «Une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs». Ils sont également repérables dans la liste des ingrédients, où ils doivent être indiqués sous leurs noms chimiques ou leurs numéros de code.
Sorbitol E420
Mannitol E421
Isomalt E953
Maltitol E965
Lactitol E966
Xylitol E967

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Pour peu qu’on se nourrisse surtout de produits achetés au supermarché du coin, on en avale du matin au soir. Ils sévissent dans les céréales du petit déjeuner, les yaourts aux fruits, les alcools, les fromages, les viandes, les plats cuisinés, le pain en tranche, les poêlées de légumes… partout ! Ces envahisseurs masqués par la lettre E, autrement dit les additifs, doivent-ils être traqués comme de dangereux malfaiteurs ?

Aspartame et risques

Dans les numéros 107 et 108 de Belle-Santé, trois lectrices ont témoigné des méfaits que l’aspartame pourrait causer à des personnes manifestement « sensibles » à cette substance artificielle. Deux de ces lectrices (Colette B., de Seine-Maritime et Mme C., de Saône-et-Loire) ont certifié ne plus souffrir de maux de tête à répétition depuis qu’elles ont arrêté de consommer de l’aspartame.

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