Les thermes de Luchon
Au pied des montagnes pyrénéennes, à mi-chemin entre océan et Méditerranée, la station thermale de Bagnères-de-Luchon traite les pathologies respiratoires et rhumatismales. L’établissement ouvre à nouveau après de grands travaux de rénovation et bénéficie toujours de son incroyable vaporarium.
En arrivant dans ce qui ressemble à un fond de vallée, on est surpris par les pentes verdoyantes qui entourent la station. Beaucoup plus haut, 13 sommets de plus de 3 000 m dominent Bagnères-de-Luchon. Cette nature impressionnante, majestueuse et largement présente dans la petite ville, fait déjà du bien. Celle qui se fait appeler la perle des Pyrénées possède aussi le charme suranné et élégant des architectures de la Belle Époque. Mais elle est – en même temps – la base arrière de la station de ski Superbagnères, un étonnant mélange des genres.
Un contraste que l’on retrouve dans l’établissement thermal dont les bâtiments du XVIIIe siècle se complètent d’une extension typique des années 1970. Le tout vient d’être rénové et agrandi avec un nouvel espace thermo-ludique qui ouvre ses portes cet été.
L’activité thermale, initiée par les Romains, repose ici sur les vertus d’une eau parmi les plus soufrées d’Europe. Elle a montré son efficacité dans les affections rhumatismales ou ORL. On retrouve donc au programme deux cures conventionnées de 18 jours pour ces deux familles de pathologies.
La cure voies respiratoires
Elle concerne des pathologies récidivantes ou chroniques de la muqueuse respiratoire. La plupart des soins sont pratiqués par les curistes eux-mêmes, après un bilan médical. On retrouve les lavages avec de l’eau thermale rendue isotonique, pour les bains et les irrigations nasales. Les gargarismes concernent les pharyngites. Dans les soins inhalatoires, la nébulisation projette des gouttelettes d’eau pour hydrater les voies respiratoires supérieures, essentiellement les fosses nasales. Et puis, il y a le groupe des aérosols. Ce sont des particules d’eau thermale très fines, de l’ordre d’un micron, qui atteignent le début de l’arbre respiratoire. Quant aux aérosols dits soniques, ils propulsent, par un jet à ultrasons, des microparticules d’eau. Elles vont ainsi plus loin dans les bronches, les trompes d’Eustache et dans les sinus. Ces soins, ainsi que ceux réalisés par un médecin, figurent également dans une cure ORL adaptée aux enfants.
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