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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’éveil de la nature

Pourquoi la voie spirituelle est-elle la seule qui puisse donner un sens à notre existence ? Davina nous invite à laisser notre propre nature (humaine) s’éveiller à sa réalité et nous donne en exemple deux figures portées par l‘amour et le souci des autres : Sœur Emmanuelle et Mère Teresa.

Quand on pense à la nature, on voit la Terre, ses océans et ses forêts, les fleurs et les animaux. Toutes sortes de choses que l’être humain à l’origine ne contrôle pas et qui fait partie intégrante de sa vie. À l’aube du renouveau et du printemps, laissons notre propre nature s’éveiller à sa réalité.

LA VOIE DE L’ÊTRE
Récupérer la curiosité de nos regards suspendus au fil d’horizons vides de sens et ramener notre intérêt sur ce qui peut changer le cours d’une monotonie complaisante, voilà qui vaut la peine d’être tenté. Si l’on veut progresser, il va falloir arriver à conjuguer un certain retrait intérieur obtenu par la pratique de la méditation avec cet acte inhabituel et très délicat de l’abandon du soi.

Parmi nos penseurs contemporains, certains exemples peuvent stimuler le courage d’entreprendre le voyage le plus abouti qui soit, celui de l’éveil intérieur. Cette expérience d’être qui consiste à renoncer à paraître dans les limites d’un soi préfabriqué ouvre tous les univers, toutes les possibilités et tous les bonheurs.

TOUS FRÈRES ET SŒURS
Je suis la femme la plus heureuse du monde, disait Sœur Emmanuelle, j’écris des livres pour essayer de dire ce que le bien-être sur Terre a été pour moi, comment faire de sa vie quelque chose qui chante toujours, dans la perspective de chercher à diffuser le plus possible de joie autour de moi.” À 96 ans, elle expliqua que la souffrance devait être un lien entre les êtres et non le support de l’éloignement ou de l’indifférence.

À la différence de Mère Teresa, Sœur Emmanuelle n’a pas fondé d’ordre religieux. Elle s’est installée à l’âge de 62 ans au milieu de la pauvreté la plus intense, les bidonvilles du Caire. Vivre pauvre parmi les pauvres était son choix, elle y a consacré 22 années à améliorer leurs conditions de vie sans jamais ménager sa peine. Elle dit avoir appris le sens de la vie pendant ces années-là. Sœur Emmanuelle a quitté son corps à l’aube de ses 100 ans, en 2008, mais son âme, sa nature essentielle, demeure et perdure au travers de sa fondation et de ses associations, dont la plus connue est Asmae. Ses œuvres en faveur des plus défavorisés se poursuivent dans l’action de multiples projets sur tous les continents.

À lire :
Pratique spirituelle et éveil intérieur, de Salim Michaël aux éditions Guy Trédaniel
Entretiens avec Angela Silvestrini, de Sœur Emmanuelle aux éditions du Rocher

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