L’interrogatoire du patient
Un moment essentiel de la consultation médicale

Avec l’avènement de la technologie et la puissance des examens complémentaires, de nombreux éléments importants de la consultation médicale sont trop souvent occultés, c’est le cas de l’interrogatoire du patient.
“Il a mal au ventre : appelez le scanner !“. “De la température : on lui fait une chimie-iono-NFS !“. Les aficionados de la série télé Urgences auront reconnu sans problème ces répliques données en courant par un médecin, dans un couloir à côté d’un patient roulé dans son brancard vers un box d’examen. Mais quid de l’examen clinique et de l’interrogatoire, temps pourtant essentiels de la consultation médicale ? L’interrogatoire du patient – un terme probablement inapproprié – est de plus en plus oublié ou trop souvent négligé, tant les examens complémentaires ont pris le pas sur ces deux éléments, pourtant majeurs, de la consultation.
La puissance de la parole
Pourtant, l’interrogatoire – quand il est bien mené et exhaustif – demeure un examen de diagnostic puissant. Selon une étude publiée par le CNRS en 2019, “l’interrogatoire semble apporter les éléments suffisants pour poser le diagnostic dans 60 à 80 % des cas, quel que soit le type de pathologie ou la qualification du praticien dirigeant la consultation“. D’après une autre statistique, seuls 2 % des consultants parlent plus de 5 minutes à leur médecin !
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