communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’origine de la vie

Présente depuis la nuit des temps, l’eau est la source naturelle de la vie. Mais peut-on dire qu’en elle-même l’eau soit vivante ? Et quelle influence cela peut-il avoir sur notre santé et notre bien-être ? En tentant de trouver des réponses à ces questions, les chercheurs de tous bords nous renseignent.

Au fait, qu’est-ce que la vie ? La réponse la plus minimaliste tient en un mot : organisation. Voilà qui dans le même temps coupe court au phénomène de mode qui prône l’anti-effort. Car la vie ne joue pas toute seule, elle doit à chaque instant coopérer et lutter pour évoluer et ainsi garantir sa prolongation. L’origine de la vie peut être vue comme une émergence de la capacité à définir la catégorie dans laquelle elle s’exprime, afin d’exercer son pouvoir de contrôle sur le milieu physique dans lequel elle se trouve. Vu sous cet angle, l’eau présente toutes les caractéristiques d’un système vivant, l’avancée scientifique en donne un exemple avec la manière dont la vapeur d’eau arrive à contrôler le climat de toute la planète ou lorsque le liquide solidifié en glace met en suspension le phénomène de dégradation propre à toute existence. Quoi qu’il en soit et quoi que l’on puisse en dire, l’eau a toujours occupé la place principale au sein de l’apparition de toutes formes de vie.

Les courants psycho-physiques de l’eau

D’un point de vue métaphorique, le courant de l’eau serait inépuisable grâce à son processus de transformation adaptable aux situations, l’eau gèle quand il fait très froid, se répand en vapeur quand il fait très chaud et coule avec limpidité entre les deux. Cette fluidité comportementaliste est l’enseignement suprême qui révèle le secret de la continuité par l’adaptation au climat, aux circonstances et aux êtres. En prenant modèle sur l’eau qui reste fidèle à elle-même, mais sait se modeler suivant ce qu’il en est, nous trouvons la force de faire face aux défis de la vie avec souplesse et sans dommages.

Les mystères de l’eau

Sciences et traditions se rejoignent pour s’accorder à voir l’eau en tant qu’élément concernant directement la vie puisque principal réceptacle de tous ses potentiels. À partir de là, il devient intéressant de suivre les courants dans lesquels l’eau nous entraîne pour en illustrer les multiples aspects. C’est ainsi que nous voyons s’ouvrir devant nous l’océan primordial dans lequel baignent les origines de l’Humanité. L’évolution passe par la transformation des principes qui dans une même cellule revêt différents aspects. Les plus simples à comprendre sont ceux qui peuvent être appréhendés par nos sens mais cette connaissance reste limitée là où s’arrête ce qui les dépasse. Or nous savons bien que nous ne sommes pas encore arrivés à dévoiler la réalité qui se cache derrière les apparences.

Les trois portes du moi

Tout individu tend à s’exprimer au travers de son corps, de sa parole et de son esprit. Mais qu’est-ce qu’une expression si ce n’est un courant ?

Par le corps, nous libérons le courant de l’énergie qui engage les mouvements, la dynamique des déplacements.

Par la parole, nous libérons le flux de nos sentiments et de nos volontés.

Par l’esprit, nous libérons les couches profondes de notre être, incarnations de nos pensées associées à toutes les projections de nos émotions. En effet, une pensée sollicite un état d’être qui se manifeste par une ou des sensations directement ou indirectement repérables par le corps. La source devient un courant qui, selon sa destination, finira, dans le temps, par revenir à sa source, invariablement. Si l’évolution du monde passe par l’étude et la compréhension de sa psychologie, c’est par nécessité, pour tenter d’expliquer et de comprendre les rouages du moulin qui permet à l’eau de tourner dans le bon sens, pour alimenter au mieux cette vie si précieuse.

Amis ou ennemis ?

L’ennemi ne vient pas de l’extérieur, il se construit à l’intérieur de nous et s’abreuve de la négligence, de la fuite devant la responsabilité personnelle. Ce laisser-aller coupe toute communication ayant pour résultante la progression de la force du groupe. Ce n’est plus l’individuel qui procède au choix, mais la masse qui force le passage. D’où vient l’erreur, si ce n’est de soi-même, de cette lâcheté qui préfère ne pas s’engager dans le courage de sa propre vérité alors qu’en soi, un élan vital cherche à renaître dans des conditions plus autonomes et plus paisibles ? La maladie elle-même est un état de perte de communication avec la nature pure et simple de l’être.

En fait, l’ennemi est tout ce qui masque la réalité, tout ce qui cherche à la tromper, tout ce qui assombrit la clarté des choses telles qu’elles sont. Nous vivons, sans le savoir, séparé de notre propre réalité tant l’ego cherche désespérément à en créer une autre par peur de ne pas être suffisamment reconnu, apprécié et aimé. « Au sein de la cellule vivante, les molécules communiquent entre elles, mais en émettant des signaux électromagnétiques à basse fréquence et chaque molécule possède sa propre fréquence vibratoire. » Prendre conscience de notre unité au sein de la diversité devrait suffire à nous permettre de coopérer, de former une chaîne de soutien si solide que rien ne puisse briser. De cette manière, nous pourrions regarder le monde que nous incarnons, du point de vue de l’ordre et de la compassion. Nous pourrions devenir des amis, ainsi les êtres relationnels et informationnels que nous sommes cesseraient d’être des étrangers.

À LIRE
La révolution quantique de la pensée de Stéphane Drouet aux éditions Dangles. 22 €

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois