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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Maladie de Lyme

Pourquoi progresse-t-elle, comment s’en protéger, comment la soigner…

La maladie de Lyme (ou borréliose) est une maladie infectieuse due à une bactérie en forme de spirale, borrelia burgdorferi, inoculée par la morsure d’une tique. Sans un traitement approprié, l’infection se dissémine dans l’organisme et entraîne quelques semaines, des mois ou des années plus tard, des complications sérieuses et parfois très handicapantes (arthrite récidivante, troubles neurologiques, réactions auto-immunes…).

Selon les régions, il peut y avoir jusqu’à 20% des tiques qui sont porteuses de cette bactérie. En France, la maladie paraît être en forte expansion, notamment dans l’Est du pays. Comme les tiques vivent dans les forêts, les bois, les sousbois, les jardins et les hautes herbes, les populations les plus à risque sont les forestiers, les agriculteurs, les chasseurs, les campeurs, les randonneurs, les golfeurs, les scouts, les jardiniers, etc. Pendant les quelques heures à quelques jours où elle reste accrochée à son hôte, la tique peut passer inaperçue, non seulement parce que sa morsure est indolore, mais aussi parce qu’il peut s’agir d’une nymphe, autrement dit d’une très jeune tique de la taille d’une petite écharde, donc difficilement visible sur la peau ou dans les cheveux. Or, ces nymphes inoculent la maladie de Lyme au même titre que les tiques adultes.

Une maladie plus répandue qu’on ne le croit

La borréliose est plus répandue qu’on ne le croit et ce, pour différentes raisons :
1. Cas non diagnostiqués
Il n’est pas toujours évident, pour des médecins rarement confrontés à cette maladie, de poser le diagnostic de borréliose, ne serait-ce que parce que 40 % des personnes infectées ne développent pas le symptôme le plus parlant de la maladie, à savoir l’érythème migrant, sorte de tache rose ou rouge de 5 à 40 cm de diamètre qui s’étend progressivement à partir du point de morsure. Pour compliquer un peu plus les choses, le non diagnostic précoce de la maladie fait que celle-ci prospère et devient chronique, provoquant la survenue de troubles divers (articulaires, neurologiques, digestifs, ophtalmiques, cardiaques…) dont on ne soupçonne pas de prime abord l’origine parasitaire.
Enfin, les tests sanguins actuellement disponibles pour détecter la maladie de Lyme sont loin d’être d’une fiabilité absolue.

2. D’autres vecteurs de transmission
Si la borréliose semble se diffuser de manière croissante, c’est parce qu’elle est certainement transmise par d’autres vecteurs que les tiques (moustiques, autres acariens…).

3. Contamination par transfusion
En Allemagne, des examens sanguins très pointus, réalisés par microscopie sur fond noir, ont fourni la preuve que les borrélies ont la faculté de se «cacher» dans les globules rouges. Or, jusqu’à présent, les traces de borrélies ne sont pas recherchées dans le sang des donneurs bénévoles, d’où le risque, lors de transfusions sanguines, qu’un certain nombre de receveurs soit infecté alors qu’ils n’ont jamais été en contact avec la moindre tique. Il est donc tout à fait plausible que ces contaminations par voie sanguine participent, dans des proportions difficiles à définir, à la progression de la maladie de Lyme.

Nos meilleures alliées : les huiles essentielles

Les longues antibiothérapies proposées par la médecine conventionnelle ne produisent que des résultats incomplets, voire décevants, dans bon nombre de cas.
Il apparaît donc d’autant plus regrettable  que l’aromathérapie ne soit pas pour le moins associée à l’antibiothérapie, afin de potentialiser les effets de cette dernière. On dispose pourtant d’une large panoplie d’huiles essentielles aux propriétés anti-infectieuses puissantes. Pourquoi donc se priver de cet atout majeur ?

Aroma conseils

=> Dès lors que l’on fait partie des populations à risque mentionnées plus haut, il est vivement conseillé de faire une petite place dans sa trousse de premiers secours à un produit à base de propolis et d’huiles essentielles (sarriette, girofle, camomille…) : Tic-Tox (Nutrivital). Si l’on s’aperçoit qu’une tique s’est fixée, appliquer tout de suite 2 gouttes de Tic-Tox sur la tique. Laisser agir 2 à 3 mn. Au bout de ce laps de temps, la tique est morte. Il n’y a plus qu’à la retirer avec un tire-tique ou une pince à épiler. Tirer doucement en tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (dévisser). Puis appliquer 2 à 3 gouttes du produit sur l’endroit de la morsure et recouvrir d’un sparadrap, à enlever 1 à 2 h plus tard. Renouveler l’opération 1 à 2 fois dans la journée. Pour assurer le coup, on peut aussi prendre du Tic-Tox par voie orale pendant une semaine, à raison de 3 à 4 gouttes 3 fois par jour en milieu de repas. Diluer les gouttes dans une demi-cuillerée à café d’huile végétale première pression à froid (olive, sésame, noisette…).

=> En cas d’apparition de symptômes inhabituels (plaques rougeâtres, symptômes grippaux, troubles digestifs…) dans les jours ou les semaines qui suivent la morsure, consulter rapidement son médecin et, dans la foulée, faire préparer en pharmacie la formule suivante (1) :
HE Eucalyptus polybractea CT cryptone = 20 mg
HE Salvia off. ssp officinalis = 20 mg
HE Origanum compactum = 20 mg
HE Eugenia caryophyllus = 20 mg
HE Trachyspermum ammi = 20 mg
HE Cinnamomum cassia = 20 mg
Excipient poudre = 330 mg
Pour faire 1 gélule dt 100
Prendre 1 gélule 3 fois par jour avant les repas pendant 6 semaines, voire davantage en fonction des résultats de l’analyse sanguine.
Il faut savoir que l’examen sanguin destiné à détecter l’existence d’une borréliose ne peut être valablement pratiqué que 4 à 6 semaines après le jour de la morsure. Avant ce délai, l’analyse donnera des résultats négatifs.

=> Rien ne vaut la prévention. Si l’on sait par avance que l’on va être amené à séjourner dans des zones à risque, faire préparer en pharmacie la formule suivante, mise au point, comme la prédédente, par l’aromatologue Dominique Baudoux :
HE Eucalyptus polybractea CT cryptone = 20 mg
HE Eugenia Caryophyllus = 10 mg
HE Melaleuca alternifolia = 15 mg
HE Cinnamosma fragrans = 15 mg
HE Cinnamomum cassia = 10 mg
Excipient poudre = 300 mg
Pour faire 1 gélule n°0 dt 100
Prendre 1 gélule matin et soir pendant toute la période à risque et jusqu’à 5 jours après le retour. Cette formule permet de renforcer le système immunitaire et de développer une action antiparasitaire.

Et la protection physique

Des mesures de protection physique doivent également être prises : chaussures et chaussettes montantes, pantalons serrés aux chevilles, vêtements à manches longues, couvre-chef… Enfin, inspecter tout le corps avant la douche (plus particulièrement les aisselles, les plis des genoux, les zones génitales, le nombril et le cuir chevelu).

Huile d’olive : pas forcément une bonne solution
J’indiquais dans un article précédent qu’on pouvait tuer la tique en l’enduisant d’huile d’olive. B. Christophe, formulateur de Tic-Tox et champion de la lutte anti-tique, indique qu’il vaut mieux éviter ce procédé car, avant de mourir, la tique “recracherait” tout son poison dans l’organisme qu’elle parasite… Mieux vaut donc ne pas prendre le risque et trouver d’autres solutions (comme les huiles essentielles).

Pour en savoir plus sur la maladie de Lyme, se reporter au précédent article paru sur le sujet dans le n°86 de Belle-Santé.

(1) comme il s’agit d’un traitement de longue durée, il est impératif de s’assurer de la qualité des huiles essentielles utilisées. Exiger des huiles 100 % pures et naturelles.

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Maladie de Lyme

Également connue sous le nom de borréliose en Europe, la maladie de Lyme est une infection due à des bactéries appelées borrélies, transmises par les tiques, des arachnides vivant dans les forêts, les bois, les jardins et les hautes herbes. Suivant les régions, il peut y avoir de 10 à 30 % ou plus de tiques porteuses de borrélies.

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