Maux de tête et migraines, comment les soulager naturellement ?
Il existe de multiples façons de décrire les sensations occasionnées par les maux de tête alors qu’au niveau physiologique, leur origine semble commune : une vasodilatation des vaisseaux cérébraux. Si les origines de la vasodilatation peuvent être variées, on s’accorde sur le fait qu’elle résulte d’un déséquilibre du système nerveux autonome, responsable des sensations douloureuses.
Les facteurs déclenchants peuvent être variés :
- une alimentation trop riche, un excès d’alcool
- certains aliments pro-inflammatoires comme le gluten et la caséine du lait
- certaines intolérances alimentaires
- des tensions musculaires dans le haut du dos et au niveau des cervicales (les contractions des muscles ralentissant la circulation sanguine), ou une mauvaise posture
- l’hypertension artérielle
- une fatigue excessive, le décalage horaire
- une contrariété, une prise de tête, le stress
- le surmenage intellectuel ou physique
- le changement d’altitude
- les variations hormonales, notamment avant les règles
- les odeurs fortes…
Ainsi, on classe les migraines selon ces facteurs déclenchants, et on parle de :
- migraines alimentaires déclenchées par la consommation de certains aliments contenant des substances vasoactives (chocolat, fromages fermentés, gibier faisandé, charcuterie, vin rouge, champagne…)
- migraines accompagnées ou avec aura lorsqu’elles sont associées à d’autres signes comme des troubles visuels, des nausées, des vomissements, des difficultés à parler, des sensations d’engourdissement dans les extrémités…
- migraines cataméniales lorsqu’elles surviennent de manière cyclique, en lien avec la période menstruelle
- migraines de tension, également connues sous le nom de céphalées de tension, caractérisées par une douleur et une sensation de pression dans la tête et le cou, et des contractures musculaires au niveau de la nuque et des trapèzes
- migraines provoquées par des odeurs comme le tabac, le parfum, le feu de bois ou d’autres odeurs très fortes
- il existe enfin des migraines plus rares comme la migraine rétinienne, la migraine basilaire ou la migraine vestibulaire touchant des parties spécifiques de l’encéphale.
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