Médiator et consorts
Après le Médiator, on apprend que plusieurs dizaines d’autres médicaments seraient dangereux et mis ainsi sur une liste spéciale par l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé)…
Alors je suis allée sur le site du Ministère de la santé et j’ai tapé, dans le moteur de recherche « maladies iatrogènes » (les maladies induites par les médicaments eux-mêmes). Réponse : aucune réponse. Un peu déçue, je suis allée sur le site de l’INVS, l’Institut national de veille sanitaire. Même réponse. Alors j’ai pris la direction de l’Afssaps, en me disant que là, au moins, alors que sont publiées régulièrement les nouvelles du feuilleton Médiator, j’allais peut-être enfin trouver une réponse. Eh bien non ! Dommage pour la transparence. Il y a sans doute des chiffres officiels, mais apparemment difficilement accessibles. Tant pis, il faut se contenter de chiffres donnés par des sites bien renseignés… qui font référence à des statistiques souvent un peu anciennes mais qui annoncent, selon les cas, entre 10 000 et 30 000 décès par an, et plus de 100 000 hospitalisations. Alors que, sous prétexte de principe de précaution, on dépense des milliards en vaccins inutiles, on peut s’étonner d’une telle tolérance pour les effets secondaires médicamenteux.
Au fait, dans la liste des officiellement « potentiellement dangereux », on retrouve le Gardasil® (vaccin contre le cancer du col de l’utérus pour lequel on trouve des pubs partout !) et son cousin Cervarix® (pour une vaccination fortement encouragée et recommandée par les pouvoirs publics et les médecins), mais aussi le Champix® pour arrêter de fumer, Alli® pour maigrir, l’antidépresseur Cymbalta® et même un médicament contre la baisse du désir sexuel féminin (Intrinsa®).
Sophie Lacoste
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