Mieux connaître le cholestérol
LDL, HDL, rapport HDL/LDL, ces termes figurent souvent sur les résultats d'analyses sanguines pour qualifier le cholestérol. Mais s'agit-il du bon cholestérol ou du mauvais ? Faut-il faire un régime, prendre des médicaments ?
QU’EST-CE QUE LE CHOLESTÉROL ET À QUOI SERT-IL ?
Le cholestérol est une substance de la famille des stérols. Le cholestérol est utile à l’organisme, car il permet de fabriquer certaines hormones (progestérone, cortisone, oestrogènes, testostérone…), la bile et même la vitamine D ! En outre, il rentre dans la fabrication des membranes cellulaires.
BON OU MAUVAIS ?
Le cholestérol est transporté dans le sang grâce à des “apoprotéines” sur lesquelles il se fixe. L’ensemble forme ce que l’on appelle alors une “lipoprotéine”. Il en existe deux types, les lipoprotéines de basse densité, ou LDL (“low density”), le mauvais cholestérol, et les lipoprotéines de haute densité, ou HDL (“high density”), le bon cholestérol. En d’autres termes, le LDL est “encrasseur” des artères et le HDL, nettoyeur.
QUAND PEUT-ON PARLER D’HYPERCHOLESTÉROLÉMIE ET QUELS SONT LES CHIFFRES NORMAUX ?
On parle d’hypercholestérolémie lorsque le taux de cholestérol sanguin est supérieur à 2,5 g. D’une façon générale, mieux vaut avoir des LDL inférieurs à 1,6 g/L si l’on a un autre facteur de risque cardiovasculaire, et inférieurs à 1,3 g/L en présence de plusieurs autres. Le taux de cholestérol augmente naturellement avec l’âge, de l’ordre de 0,1 gramme par décennie. À 50 ans, le cholestérol est alors de 2,5 g/L.
QUELS SONT LES EFFETS DE L’EXCÈS DE CHOLESTÉROL ?
On en est sûr, des LDL en excès et un déficit en HDL ont une action catastrophique sur nos artères qui s’encrassent, ce qui diminue le flux sanguin. C’est l’athérosclérose. À son actif, infarctus (risque de décès), artérite des membres inférieurs (risque d’amputation) et accident vasculaire cérébral (risque d’hémiplégie).
LE CHOLESTÉROL EST-IL LE SEUL RESPONSABLE ?
Non. L’excès de cholestérol n’est pas le seul ennemi de nos artères. Le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité constituent d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire redoutables. Des LDL élevés, mais dans des limites acceptables, deviennent alors dangereux s’ils sont associés à de tels facteurs de risque. Il faut s’en préoccuper autant que du cholestérol.
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