communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Mon chat se gratte !

La première explication qui vient à l'esprit, c'est : « Il a chopé des puces ! », mais d'autres causes de démangeaisons peuvent expliquer ces gratouilles intempestives.

S’il est assez difficile d’arriver à voir des puces de visu, tant elles se faufilent vite dans son pelage, les chances de réussite augmentent en passant un peigne à poux (avec des dents très serrées) ou en repérant leurs déjections (des petits grains noirs qui virent au rouge, si vous les mouillez). S’il n’y a toujours pas de trace de puce, c’est qu’il vaut mieux se tourner vers une autre piste.

C’est une Dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP) 

Quel est le problème ?

Il s’agit d’une véritable réaction allergique : à l’occasion d’une nouvelle piqûre de puce (même unique), l’organisme du chat réagit de façon très exagérée.

Quand y penser ?

La présence de zones dépilées au niveau des lombes, de l’abdomen, des cuisses, ainsi que des petites croûtes sur le dos et autour du cou, mettent sur la piste.

Quel est le traitement classique ?

Comme les démangeaisons sont intenses, le vétérinaire prescrit très souvent de la cortisone par voie orale et des soins locaux.

L’astuce en plus de Rebelle-Santé

Les onguents au Calendula peuvent calmer un eczéma sec, et l’argile verte (Montmorillonite, en cataplasme) un eczéma suintant (à tester au préalable sur un petit coin de sa peau). Pour éviter les récidives, il faut empêcher toute nouvelle piqûre de puce (avec, par exemple, un collier aux extraits naturels de Margosa) et assainir son environnement. 

C’est une allergie alimentaire 

Quand y penser ?

Quand les causes infectieuses ont été écartées et que les démangeaisons sont intenses, la piste allergique s’impose. Malheureusement, il n’y a pas de signes spécifiques et le diagnostic est parfois compliqué. Pour trouver l’allergène coupable, le vétérinaire peut s’aider de tests cutanés et d’une prise de sang. Une enquête alimentaire minutieuse peut encore mettre sur la piste : pour cela, tout ce que le chat ingurgite depuis qu’il présente cette possible allergie (y compris les friandises) doit être listé, en particulier ce qui a fait l’objet d’un changement avant l’apparition des premiers signes (démangeaisons, diarrhées).

C’est une teigne 

Quel est le problème ?

La teigne est due à des champignons du genre microsporum (90 % des cas) ou trichophyton (10 %).

Quand y penser ?

Chez le chat, elle entraîne des dépilations du dos, de la face ou des pattes, avec une atteinte également au niveau des griffes. De plus, cela démange ! Parfois, la dépilation est diffuse et donc trop peu caractéristique. On trouve même des chats qui peuvent être porteurs de la teigne et la transmettre, sans qu’eux en soient physiquement affectés. En cas de doute, le vétérinaire prélève des squames de peau et demande au laboratoire de les mettre en culture (inutile si le chat présente des dépilations caractéristiques, bien rondes, en forme de pièces de monnaie).

Quel est le traitement classique ?

Il s’agit d’un traitement antimycosique par voie orale et locale. Pour les chats qui font des teignes à répétition, il faut en outre traiter leur environnement à l’aide de fumigènes et de sprays.

L’astuce en plus de Rebelle-Santé

La teigne touche avec prédilection les chats stressés ou affaiblis sur le plan immunitaire. Comme les oméga 3 ont une action naturellement anti-inflammatoire et immunostimulante, ils ont toute leur place dans ce type de problème de peau. Si le chat n’est pas allergique au poisson, lui donner un peu de sardine au quotidien est une bonne idée !

C’est une dermatite à levure 

Quel est le problème ?

Il s’agit d’une infection à un autre champignon : Malassezia

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois