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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Nutrithérapie contre l’hypofertilité masculine

Bien des causes (altérations congénitales, troubles hormonaux, varicocèle testiculaire, antécédents infectieux, traitement médicamenteux...) peuvent expliquer l'infertilité masculine, mais, depuis un certain temps, la piste des toxiques environnementaux est de plus en plus souvent évoquée. La complémenthérapie à mettre en oeuvre pour améliorer la quantité et la qualité des spermatozoïdes...

Les perturbateurs endocriniens
Aujourd’hui se retrouvent tout particulièrement sur la sellette les molécules chimiques classées dans la catégorie « perturbateurs endocriniens ». Le 6 mars 2010, dans une interview accordée au quotidien Le Monde, le Dr Laurent Chevalier, du Réseau Environnement Santé (RES), déclarait à leur propos : « Ce sont des molécules non produites par l’organisme qui miment l’action de différentes hormones et peuvent entraîner divers troubles ou maladies : infertilité, diabète (en progression de 40 % en 9 ans), maladies cardiovasculaires, cancers (les nouveaux cas de cancer, aux causes multifactorielles, ont doublé en 25 ans) et même certains troubles du comportement. » On ne peut s’empêcher de remarquer qu’à cette diminution progressive de la concentration et de la motilité des spermatozoïdes depuis une cinquantaine d’années a correspondu l’apparition et l’utilisation de plus en plus massive de produits chimiques toxiques, dont les fameux perturbateurs endocriniens.

Le spermogramme
Le spermogramme est l’examen qui permet de déterminer la cause de l’infertilité masculine.  On parle d’oligospermie quand les spermatozoïdes sont en nombre insuffisant, d’asthénospermie quand les spermatozoïdes ne sont pas assez mobiles, et de tératospermie quand trop de spermatozoïdes ont une forme anormale. On considère qu’en dessous de 5 millions de spermatozoïdes par ml, les chances de fécondation naturelle sont très limitées.

L’apport de la nutrithérapie
Sur le plan nutritionnel, un certain nombre de substances peut améliorer la qualité et la fonction spermatiques.

En pratique
Comme ces produits ont démontré leur efficacité dans le cadre de certaines études, on suggérera aux hommes hypofertiles de procéder à une cure de coenzyme Q10 ou d’astaxanthine ou de Tribulus terrestris. Pour mettre toutes les chances de leur côté, ils veilleront à respecter la posologie définie par les scientifiques pour ces études, soit :
– pour la COENZYME Q10 : 1 capsule de 100 mg 2 fois par jour pendant 6 mois ;
– pour l’ASTAXANTHINE : 2 capsules de 4 mg 2 fois par jour pendant 3 mois ;
– pour TRIBULUS TERRESTRIS (titré à 40 % min. en saponines) : 500 mg 3 fois par jour pendant 2 mois.
À ma connaissance, il n’existe, pour l’heure, qu’un seul complexe spécifiquement formulé pour améliorer la fertilité masculine : QUALISPERM. Il est commercialisé par Longévie, une société belge, et contient notamment du pycnogenol, de la coenzyme Q10, de l’astaxanthine, du zinc, mais aussi de la maca (pour stimuler la libido !).

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