Parkinson et huile de coco
Je suis atteinte de la maladie de Parkinson depuis 2007, 3 ans après le suicide de notre fille à l’âge de 26 ans (chef de produits chez Orange). J’accuse aussi le Protelos car les premiers symptômes sont apparus après trois semaines de prise de ce médicament. Je vous remercie pour les conseils concernant le régime cétogène en cas de maladies neuro-dégénératives dont le Parkinson (abordé dans le n° 160, NDLR). J’ai acheté le livre conseillé, mais ce régime est difficile à appliquer ; problème cardiaque, cholestérol. Nous, les malades qui ne supportons pas les traitements chimiques avons l’impression qu’on nous abandonne. Je souffre au quotidien de douleurs neurologiques, de rigidité lorsque je suis couchée, d’insomnies, tremblements même la nuit, épuisement, impression d’être un zombie, etc. »
Mme S. des Yvelines
La réponse de Didier Le Bail :
À ce stade de la maladie, la priorité, pour vous, est de traiter les défaillances du métabolisme énergétique cérébral. Dans ce cadre-là, il peut effectivement sembler avisé de suivre une diète cétogène. Sauf qu’il s’agit d’un régime très contraignant et par conséquent inapplicable au long cours.
Heureusement, l’huile de noix de coco constitue une alternative « douce » pour alimenter le cerveau en corps cétoniques sans devoir en passer par le régime cétogène. Seule condition : il faut en consommer tous les jours à dose suffisante, soit la valeur de deux bonnes cuillerées à soupe par 24 heures. Commencer en douceur.
L’huile de coco est facile à utiliser (boissons, potages, crudités, tartines…). Comme elle est très stable, on peut la conserver à température ambiante sans problème. Disponible en magasins bio.
Grâce à l’huile de coco et aux autres substances conseillées ci-après, vous pouvez escompter sortir rapidement de ce brouillard mental qui fait de vous un « zombie », pour reprendre votre expression.
Pour à la fois améliorer le métabolisme énergétique cérébral et lutter contre le stress oxydatif associé au dysfonctionnement mitochondrial, il faut bien entendu poursuivre la prise de coenzyme Q10 (ubiquinol), mais sous une forme hautement assimilable. Il convient d’y ajouter du NADH et du glutathion.
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