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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pauvres légumes !

Hélas, trois fois hélas : nos fruits et légumes se sont considérablement appauvris ces 50 dernières années. Ils ont perdu entre 6 et 38 % de leurs éléments nutritionnels, ce qui est tout simplement énorme. Pourquoi, comment et quelles en sont les conséquences ?

Traiter quelqu’un de « vrai légume ! » devient encore plus insultant qu’avant. Car si les légumes n’étaient déjà pas très « actifs », ils avaient au moins l’avantage de nous nourrir, et de nous apporter une corne d’abondance de vitamines et minéraux.

La bio ou rien !
Aujourd’hui, tous les pays industrialisés plantent les mêmes graines et arrosent les mêmes pousses avec les mêmes pesticides, cultivent les mêmes végétaux sous serre et hors sol, produisent les mêmes aliments de plus en plus pauvres… mais de plus en plus rentables.

Pour y remédier, certaines voix n’hésitent pas à affirmer que seule l’agriculture bio est acceptable à long terme. Le maïs bio renferme 6 % de flavonoïdes de plus que le maïs conventionnel, les fraises bio, 1 % de plus. Et ce ne sont que deux exemples…  Les producteurs qui atteignent la retraite se rendent compte qu’ils ont été spoliés. Qu’on les a poussés toute leur vie à produire sans se soucier de la qualité, ni même de leur métier. Ceux qui transmettent leur ferme à leurs enfants font le bilan : niveau humain, c’est grave. Des dettes, des campagnes désertées précisément à cause de la productivité effrénée, une vie possible grâce aux seules subventions, et guère de fierté, finalement.

L’homme commence doucement à redécouvrir qu’il faut cultiver la terre et non l’exploiter. En attendant, voici une nouvelle confirmation qu’il est impossible d’obtenir par l’alimentation conventionnelle les vitamines dont nous avons pourtant un besoin vital. Et au-delà, une confirmation du désastre humain engendré par cette agriculture « marketing » de masse.

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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