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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pour en finir avec les crises d’angoisse

Une boule dans la gorge avec l’impression d’étouffer, la poitrine oppressée, le cœur qui bat trop vite, voire pour certains l’impression de mort imminente ? Ces signes traduisent l’attaque de panique, autrement dit une crise d’angoisse aiguë. Un symptôme plus fréquent qu’on ne le croit et qui peut toucher un jour chacun d’entre nous.

L ‘attaque de panique, ou crise d’angoisse aiguë (CAA), est extrêmement désagréable pour qui la subit et spectaculaire pour l’entourage confronté à une personne tremblante de peur, submergée par des émotions incontrôlables, en pleurs souvent et dont on peut se demander si elle n’est pas réellement en train d’étouffer, tant les symptômes respiratoires sont intenses, ou si elle n’est pas victime d’un grave problème de santé d’origine organique (infarctus, rupture d’un anévrisme aortique, toxicomanie, épilepsie, grossesse extra-utérine, crise d’asthme, intoxication…). Il n’est d’ailleurs pas rare de faire intervenir les pompiers.

À NE PAS CONFONDRE AVEC LA SIMPLE ANXIÉTÉ

D’un point de vue intensité, la CAA est différente de la simple anxiété. Elle peut s’intégrer dans le cadre d’un trouble de l’angoisse généralisée (TAG) où l’angoisse est quotidienne, s’accompagnant parfois d’accès de panique. La CAA ne concerne pas uniquement les personnes psychiquement fragiles, mais peut survenir au décours de certains évènements (concours, deuil, travail, problème familial…) et concerne une personne sur 10 à un moment ou l’autre de sa vie ! La CAA est plutôt féminine (deux fois plus de femmes) et survient en moyenne avant 30 ans, quelle que soit l’origine socio-professionnelle. On retrouve parfois un usage immodéré de l’alcool ou des troubles du comportement alimentaire (boulimie). Enfin, les phobies sociales (agoraphobie) et le stress ne sont jamais bien loin.

AUTRES SYMPTÔMES

> Maux de tête
> Bouffées de chaleur
> Sueurs et frissons
> Tremblements
> Impression de coulée d’eau chaude ou froide sous la peau
> Augmentation du rythme respiratoire et cardiaque
> Douleurs abdominales
> Diarrhées.

ET LA SPASMOPHILIE ?

Différente de l’attaque de panique, la spasmophilie s’avère parfois spectaculaire et se traduit surtout par des picotements des extrémités, voire des contractures musculaires. Chez certains, toutefois, une impression de mort imminente est possible.

CERCLE VICIEUX

Les récidives peuvent être nombreuses, avec parfois une conséquence sociale importante : le repli avec l’évitement des situations jugées « à risques ». Souffrir régulièrement d’attaques de panique peut devenir un véritable handicap social et familial. Et gare à l’engrenage. En effet, un premier accès de panique, toujours mal vécu, suivi d’une deuxième crise du même genre fera redouter un passage à la chronicité. La victime peut vivre alors dans l’angoisse permanente de la prochaine crise. La peur de la crise d’angoisse en somme.

QUE FAIRE EN URGENCE ?

En moyenne, une crise dure une demi-heure, l’attaque se terminant par des envies d’uriner impérieuses et une fatigue intense. Les médecins considèrent la CAA comme l’équivalent d’un appel à l’aide. L’entourage est très important pour écouter la victime, et dédramatiser la crise. Si rien n’y fait ou en cas de risque suicidaire, la consultation médicale devient nécessaire. Du fait de l’intensité des symptômes, la victime est souvent conduite à l’hôpital pour y recevoir des anxiolytiques destinés à calmer la crise plus rapidement. C’est l’occasion de consulter un psychiatre pour un traitement de fond (thérapies comportementales) et pourquoi pas, de se tourner vers les médecines douces (hypnose, acupuncture, homéopathie…). Enfin, les techniques de relaxation, de méditation et de respiration sont indispensables pour apprendre à affronter des situations anxiogènes intenses.

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