Que manger en cas de troubles urinaires ?
Les troubles urinaires les plus fréquents sont les cystites et les calculs rénaux. Dans les deux cas, des conseils diététiques simples et efficaces peuvent vous apaiser et éviter les récidives. Bon appétit !
La conception du système urinaire est somme toute assez simple. L’idée est d’évacuer par ce biais cer- tains déchets du corps. Il est donc essentiel que le système de «fret» se déroule sans germes d’une part, et sans encombre d’autre part.
Infection ou inflammation
Normalement, l’urine est stérile, ainsi que tous les organes où elle stagne ou circule. Si des bactéries viennent s’installer dans le système urinaire (vessie ou urètre), cela provoque des troubles comme la cystite, presque toujours accompagnés de brûlures, voire de difficultés pour uriner. Les germes proviennent de l’intestin ou du vagin, et «remontent» dans les voies urinaires par un système assez génial (d’un point de vue biologique) : à l’aide de minuscules «tentacules», ils se collent aux parois de la vessie où ils prolifèrent. Voilà pour la cystite infectieuse. Mais elle peut aussi très bien être simplement le résultat d’une inflammation de la vessie, sans invasion bactérienne.
La cystite touche 20 % des femmes et récidive dans 50 % des cas. Elle est gênante et douloureuse, et apparaît lorsque le terrain est fragilisé. Elle récidive en cas de fatigue, physique ou psychologique.
Calculs les plus fréquents
CALCIQUES • Ne limitez pas trop les apports en volaille, poisson, viande maigre (protéines animales). | URIQUES • Limitez les aliments d’origine animale (viande, volaille, poisson autre que blanc, œufs, soupe de poisson, coquillages… Dans l’idéal, adoptez une alimentation végétarienne, basée sur les céréales + les légumes secs et le soja (tofu). |
Buvez au minimum 1,5 litre par jour d’eau, notamment le soir, surtout en cas de repas lourd, salé et arrosé. Indispensable à la saison chaude, mais aussi le reste de l’année si vous vivez en atmosphère sèche ou chaude (immeuble chauffé par le sol, bureaux climatisés, avion, cuisine), si vous avez la fièvre ou que vous effectuez des efforts physiques importants. Choisissez de préférence une eau de source ou minérale très faiblement minéralisée (type Mont Roucous). Mangez moins de sel. Mangez moins de protéines, et moins de produits laitiers. Evitez les excès alimentaires en tous genres, surtout gras (friture, sauce…). Ne mangez pas d’abats, de viande trop jeune, d’œufs de poissons, de charcuterie, de gibier, de viande ou de poisson fumé. Perdez du poids en cas de besoin. Mais évitez les régimes drastiques. ATTENTION = en cas de crise néphrétique, surtout ne buvez pas du tout, ne faites rien en attendant la venue du médecin. |
Dans tous les cas, levez le coude ! Boire (de l’eau, bien sûr) permet de «laver» l’arbre urinaire, donc de favoriser l’élimination. Les germes n’ont pas le temps de se développer dans la vessie, et les petits calculs n’ont pas le temps de devenir gros : ils sont dilués et évacués avant. Si vous vous levez la nuit, profitez-en pour avaler quelques gorgées d’eau. Sinon, adoptez ce réflexe qui a fait ses preuves : dégustez par petites gorgées un grand verre d’eau après avoir uriné.
PS : n’oubliez pas non plus les cures de 10 jours de décoction d’aubier de tilleul, deux fois par an, pour prévenir les récidives de coliques néphrétiques ! (Sophie Lacoste).
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