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Sans pollinisateurs, va falloir se serrer la ceinture !

La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dans son premier rapport publié vendredi 26 février à l’occasion de sa quatrième réunion plénière, à Kuala Lumpur (Malaisie), fait état de la grave menace qui pèse sur les insectes pollinisateurs, abeilles en tête. Environ un tiers des surfaces agricoles mondiales produisent grâce à ces insectes. Sans eux, c’est la famine assurée.

Que faire ?

Voici ce que propose le rapport : le « soutien aux systèmes de production biologique, diversification des cultures, réduction de l’usage des pesticides et prévention de leur dérive lors de l’application, mise en place de bandes de plantes à fleurs en bordure des champs. »
À bons entendeurs…

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“Les abeilles” en BD

L’année 2016 a été une année catastrophique pour les apiculteurs français. Alors que plus d’un tiers de notre alimentation dépend des abeilles, véritables ambassadrices de la biodiversité et pollinisatrices indispensables, celles-ci disparaissent, menacées de toutes parts par le dérèglement climatique et l’empiétement des humains et de l’agriculture sur leur milieu.

Préparer une agriculture solidaire pour l’avenir

Depuis plus de 10 ans, la coopérative Les Champs des Possibles, créée en 2009 à l’initiative du réseau des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) d’Île-de-France, œuvre pour favoriser l’installation d’activités agricoles et rurales au niveau local, en militant pour le développement de l’agriculture biologique en circuits courts. Elle fédère consommateurs, producteurs, commerçants, artisans, collectivités, et invite à repenser concrètement les schémas agricoles de demain.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Accueillir et protéger les pollinisateurs

Les épisodes de surmortalité des abeilles survenus il y a quinze-vingt ans ont alerté les scientifiques, le grand public et certaines institutions (1) sur les enjeux économiques et écologiques de la pollinisation et sur l’ampleur du rôle des insectes dans la reproduction des plantes. Aujourd’hui, malgré les actions mises en place, il y a urgence à préserver l’ensemble des pollinisateurs, et pas uniquement les abeilles. Et il apparaît que les actions doivent être menées à des échelles plus globales, comme celles des réseaux trophiques (2) et des écosystèmes.