Sommes-nous radioactifs ?
Dans le magazine de juin 2011 (n° 136), vous donnez des conseils pour se protéger de la radioactivité. Vous nous donnez différents produits sur plus d’une page, mais nous ne pouvons pas tout prendre. Se protéger du césium, strontium, plutonium…. Comment savoir si nous avons telle ou telle intoxication ? Comment choisir ? Je suis déjà soignée pour la thyroïde. »
Micheline G. des Yvelines
Au moment où j’écris ces lignes, les balises CRIIRAD ne mettent en évidence aucune contamination. Tant mieux ! Il n’empêche que les conseils que je donne dans mon article demeurent valables pour l’avenir, surtout dans un pays aussi nucléarisé que la France.
Dans mon article de juin, j’ai voulu communiquer un maximum d’éléments d’information. En situation de crise, le réflexe basique sera de combiner alimentation antioxydante + spiruline (10 g/j) + soupes de miso. Comme la présence d’iode radioactif est pratiquement une constante lors d’accidents affectant des réacteurs nucléaires, la prise quotidienne d’un complément alimentaire à base d’iodure de potassium sera donc hautement justifiée, dans l’attente d’une éventuelle distribution de comprimés d’iode par les autorités.
Pour définir la supplémentation ciblée la plus appropriée en fonction des éléments radioactifs présents dans l’environnement, consulter le site de la CRIIRAD ainsi que le site des balises de la CRIIRAD sur lequel la CRIIRAD synthétise ses analyses dans des notes d’information. Ceux qui n’ont pas Internet peuvent téléphoner au 04 75 41 82 50, mais évitez de saturer leur ligne en période de crise !
Didier Le Bail
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