Taux de transaminases élevé
“Dans le magazine de juin dernier, est paru un article sur le syndrome de l’auto-brasserie dans les intestins. Je me permets de venir vers vous, Docteur Gloaguen, au sujet de cette fabrication d’alcool dans le corps et en voici la raison. Mon fils de 23 ans a un taux de transaminases au-delà de la normale. Cela fait quelques années que nous le savons et il doit faire attention à sa consommation d’alcool, mais dès qu’il y a un écart, le taux repart à la hausse. L’an dernier, il s’est installé avec sa copine et ils ont mangé beaucoup de plats préparés. Les transaminases ont monté en flèche. Il a rencontré un gastro- entérologue qui l’a orienté vers une diététicienne pour l’aider à cuisiner davantage et à faire attention à tout excès en alcool. Depuis, les transaminases ont baissé mais le taux est toujours un peu haut. Mon fils reste raisonnable dans cette consommation, et depuis je cherche à comprendre d’où vient le problème. C’est là que votre article sur l’auto-brasserie me fait écho. En effet, il y a un an et demi, je l’ai accompagné lors d’une séance de biorésonance et le praticien m’a dit : “C’est bizarre, on dirait qu’au niveau de son estomac, ce qui contient des glucides se transforme en alcool ; un petit alambic, ce qui pourrait expliquer le taux de transaminases élevé.”
Docteur, avez-vous déjà rencontré ce problème à ce niveau-là, ou bien est-ce dû tout simplement aux intestins ? Je vous remercie d’avance d’éclairer ma lanterne et je suis sûre que l’on va trouver une solution. Votre article me donne cet espoir.”
Mme S. de Haute-Garonne
“Merci de l’intérêt que vous portez à Rebelle-Santé et à l’article que j’ai réalisé sur l’auto-brasserie. Effectivement, une mauvaise alimentation peut augmenter les transaminases, de même qu’un excès d’alcool, parfois discret, mais aussi le surpoids. Quant au syndrome concernant l’estomac, je n’ai pas de référence à ce sujet. Pour autant, et je le constate tous les jours, certaines personnes peuvent avoir des transaminases élevées sans aucune raison, avec le reste du bilan normal et aucune pathologie en cours (pas d’alcool, alimentation normale). Quelques unités au-dessus de la limite supérieure ne sont pas nécessairement pathologiques et peuvent s’inscrire dans une forme de normalité et ne réclament pas un bilan d’exploration plus poussé.”
Dr Daniel Gloaguen
