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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Trop se désinfecter les mains n’est pas très utile…

Pendant la fameuse pandémie de grippe H1N1, les autorités sanitaires recommandaient d’utiliser régulièrement un gel hydro-alcoolique antibactérien pour se désinfecter les mains. Or, lors du dernier congrès mondial sur les maladies infectieuses qui avait lieu à Boston en septembre et qui réunissait environ 12 000 spécialistes, des chercheurs ont présenté une étude montrant que c’est la transmission du virus par voie aérienne qui est bien plus à craindre… L’étude a duré 10 semaines, entre le 25 août et le 9 novembre 2009. Les participants devaient se désinfecter les mains toutes les trois heures.
Résultat : « 42 % des participants qui se sont régulièrement désinfecté les mains ont été infectés par des rhinovirus, comparativement à 51 % dans le groupe témoin. » La différence n’est pas énorme…

Retour au sommaire de Belle-Santé n° 131

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

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