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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un insecte dans l’oreille… Toujours bénin, mais très gênant !

Nos oreilles, jamais fermées, chaudes et profondes, constituent un abri très intéressant pour les milliers d’insectes que nous croisons chaque jour. Par malchance, ils ne sont pas dotés de la marche arrière ! Tour d’horizon des méthodes qui permettent de les expulser.

Système auditif

Ceux qui ont souffert un jour de la pénétration d’un insecte, rampant ou volant, dans l’oreille, ou plus exactement dans le conduit auditif externe (CAE), s’en souviennent encore tant la sensation est désagréable : impression d’oreille bouchée, vibrations sur le tympan, vertiges… Rappelons que le CAE mesure environ 25 mm de long pour 8 à 10 mm de diamètre, avec une grande variation individuelle.
Mais rassurez-vous : l’insecte n’ira jamais très loin et viendra buter contre le tympan, cette membrane solide qui sépare le CAE de l’oreille moyenne dans laquelle on retrouve les organes de l’audition que sont le marteau, l’étrier et l’enclume.

Sensation caractéristique

Le diagnostic est souvent posé par le patient lui-même, du fait du syndrome caractéristique de pénétration : un soudain bourdonnement dans l’oreille, irrégulier et bien différent des acouphènes, associé à une sensation de frétillements.

Il est alors urgent de chasser l’intrus gigotant. Plus facile à dire qu’à faire : les insectes n’ont pas la marche arrière et toute “agression” de la part du propriétaire de l’oreille se traduit par l’avancée de l’insecte, paniqué, qui va s’enfoncer encore plus profondément, accentuant les sensations désagréables.

Quels insectes ?

Parmi les insectes les plus fréquemment incriminés, on retrouve les cafards (pénétration nocturne surtout), les mouches, les fourmis volantes et autres bestioles ailées qui sortent avant d’être identifiées. Fort heureusement, les abeilles, guêpes et autres frelons, de taille trop importante, ne s’y risquent que très rarement. Autres obstacles naturels, la forme coudée du CAE chez certains et l’accumulation de cérumen (une forme de prévention parmi d’autres !) peuvent ralentir la progression.

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