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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un petit coin de paradis et un chantier participatif

On part en promenade ! Cette fois, je vous emmène en Ariège, cette belle région de montagne du sud de la France. Ici, depuis longtemps déjà, cohabitent les “gens d’ici” et les “gens d’ailleurs”.

J’ai découvert l’Ariège dans les années 1980, lorsque je suis venue vivre à Toulouse. C’était déjà un endroit exceptionnel, dont mes amies, amis et moi-même disions en riant que c’était la région de France qui ressemblait le plus à une réserve indienne… “Terre accueillante et rebelle à la fois, façonnée par l’histoire, elle porte en elle le souvenir des artistes de la préhistoire, du génie roman, du drame cathare et de l’inaltérable courage des paysans de la montagne” (O. de Robert et J-P. Siréjol).

Ici, comme dans d’autres régions “reculées”, l’exode marche à l’envers. Depuis les années 1960 et la vague de “retour à la terre”, jusqu’à aujourd’hui avec les gens des villes qui souhaitent s’installer au vert, de nombreuses personnes viennent y vivre pour des raisons très différentes, parfois marginales, ou bien ultraconventionnelles. Comme partout, l’intégration est plus ou moins facile et harmonieuse, mais elle se fait, et l’Ariège y est sûrement gagnante !

Une des raisons pour lesquelles les gens s’installent ici, c’est la recherche de liberté. Et un des témoignages de cette liberté se traduit dans les formes d’habitations. Certaines personnes font le choix d’un habitat alternatif léger (cabane, yourte, tiny house…), d’autres se regroupent en écovillages, et d’autres encore rénovent le vieux bâti, avec des matériaux locaux et écologiques. “Au cœur des vallées secrètes des Pyrénées fleurissent de nos jours peut-être un peu plus qu’ailleurs de drôles d’habitats qui n’ont rien des fleurs de béton ou d’aggloméré par les normes imposées. De paille, de toile ou sur roulettes, ces foyers plus ou moins écologiques riment souvent avec économie solidaire, militantisme et rupture sociale ou affective. Éphémères, mobiles ou construits pour durer quelques années, ils signalent aussi une réalité nomade faite de précarité, temporaire ou installée, qui se conjugue à la volonté affichée d’y faire face en inventant une autre façon de se loger. Et de créer son havre de paix dans une nature préservée” (M. Annaud).

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