Un traitement anti-covid bientôt disponible
Le laboratoire Merck va bientôt pouvoir commercialiser sa nouvelle molécule antivirale : le molnupiravir. D’après les résultats cliniques, le traitement réduirait de 50 % les risques d’hospitalisation ou de décès et ceci quel que soit le variant du covid. Il empêche la réplication virale. Le traitement dure 5 jours et se présente sous forme de gélules à avaler matin et soir. Il devra être pris dans les 5 jours qui suivent un test PCR positif.
Évidemment, on imagine bien que cette nouvelle molécule rapportera bien plus à l’industrie pharmaceutique qu’une vieille molécule passée dans le domaine public comme le clofoctol* (qui, lui aussi, empêche la réplication virale), mais si, au moins, le traitement est efficace, réjouissons-nous !
*Pour mémoire : à l’Institut Pasteur de Lille, avec le clofoctol, on a bien cru trouver un traitement efficace il y a plus d’un an. Tout était réuni : l’innocuité démontrée depuis des années, l’efficacité en laboratoire, sur les animaux… Ne manquaient plus que les tests sur les humains. Mais voilà : on a mis des mois à obtenir le budget pour faire un essai, puis des mois à obtenir l’autorisation de le faire, puis quand, enfin, ce fut possible, les conditions de sélection des « cobayes » ont été tellement drastiques (+ de 50 ans, non vacciné.e, test PCR positif, au moins un symptôme, habitant le Nord de la France) qu’on a lancé l’essai en juin et que le premier patient a été sélectionné en septembre. Le clofoctol, suppo pas cher utilisé pendant 40 ans chez les enfants enrhumés, dont les médias parlent si peu et qui va sans doute passer aux oubliettes…