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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Vaccination : « Pénurie » du vaccin ne contenant que les 3 « souches » obligatoires et particularité française…

Le Conseil constitutionnel a jugé, vendredi 20 mars, que le caractère obligatoire de la vaccination, présent dans le code de la santé publique, n’était pas contraire à la Constitution de 1958. Les hauts magistrats justifient leur décision par la compétence du Parlement de « définir une politique de vaccination afin de protéger la santé individuelle et collective ».

Marc et Samia Larère sont à l’origine de cette affaire. Ils ont été convoqués devant le tribunal correctionnel d’Auxerre pour avoir refusé de faire vacciner leur fille aînée – aujourd’hui âgée de 3 ans – contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) et s’être ainsi soustraits à leurs « obligations légales », « compromettant la santé, la moralité ou l’éducation » de leur enfant. Les jeunes parents dénoncent le caractère toxique de certains adjuvants contenus dans les vaccins obligatoires.
Selon les magistrats, le législateur « n’a pas porté atteinte à l’exigence constitutionnelle de protection de la santé telle qu’elle est garantie par le préambule de 1946 ». Ce dernier évoque le droit à la santé. Mais l’avocat de la famille, Me Emmanuel Ludot, plaide que le droit à la santé est aussi celui de ne pas se vacciner.

Plusieurs débats se superposent : sur l’utilité ou le côté « indispensable » des vaccins, le maintien d’une obligation et pour quelles maladies (encore d’actualité ?), leurs effets secondaires qu’il devient bien délicat de nier encore…
Mais aussi le fait que si 3 vaccins sont obligatoires (en ne les faisant pas pratiquer pour ses enfants, on s’expose à de grosses amendes et de la prison) : diphtérie, tétanos, polio, celui qui déniche l’ampoule qui ne contient que ces trois-là est un fin limier !
Parce qu’à la suite de manifestations allergiques en grande augmentation, l’agence du médicament l’a retiré de la vente il y a quelques années… Mais qu’importe, puisqu’on a des vaccins qui contiennent non seulement les souches « obligatoires », mais y associent une protection contre la coqueluche, la méningite, l’hépatite B…
Bref, on est contraint à la protection contre 3 maladies, mais on ne peut que faire vacciner ses enfants contre 5 ou 6 au moins… Et tout le monde n’est pas d’accord sur l’absence de risques, loin de là.

En Europe, seule la France et l’Italie maintiennent une obligation vaccinale (et il ne semblerait pas, pour autant, que les autres pays soient aux prises avec des maladies qui nous épargneraient…). Par ailleurs, la liste des obligations vaccinales date de 1964…
À l’automne dernier, le Haut Conseil de santé publique (que l’on ne peut pas accuser d’être partisan anti-vaccinations !) s’est d’ailleurs prononcé assez clairement sur le sujet : « Le maintien ou non de l’obligation vaccinale en population générale relève d’un choix sociétal méritant un débat que les autorités se doivent d’organiser.(…) Si le principe d’obligation est maintenu, la liste des vaccins obligatoires doit être révisée et faire l’objet d’un avis du HCSP ».
Mais on sait aussi que la vaccination représente 12,6 % des revenus annuels des généralistes et 33 % de ceux des pédiatres selon un rapport de la cour des comptes datant d’octobre 2012.
Du coup, difficile de tout mettre à plat sur la table pour décider de la suite. Dommage…

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