Échauffer sa voix

s'échauffer la voix

Un discours, une journée à parler non-stop ou une performance de chant, ça se prépare.
Les exercices pour ne pas se « casser la voix » !

Adieu consignes rigides de posture, les traits figés, les « étirements » de la voix pour « s’échauffer ». On n’est pas aux Jeux Olympiques. Songez que les meilleurs chanteurs, danseurs ou crieurs (les bébés !) n’échauffent rien et se tortillent, le plus souvent pour notre plus grand bonheur auditif.

Deux maîtres-mots : soyez vous-même et relaxez-vous. Les ressources sont en vous, à aller chercher en fonction du contexte émotionnel, plutôt que de pratiquer des exercices « prêt-à-porter ». Ces derniers vous aideront à vous focaliser sur l’exercice vocal à venir et à vous concentrer. Les virelangues (les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches), on connaît. Mais ça ne suffit pas. Car exprimer tout son potentiel vocal, combinant fluidité et agilité (capacité à se déplacer dans toutes vos tonalités possibles) passe, aussi, par une manière de se tenir, de jouer avec l’air. Que vous cherchiez à briller à The Voice, ou juste à vous améliorer dans la catégorie « chanter sous la douche », respirez, gainez… à votre manière !

Quand on se sent bien, la voix est détendue, posée, on pourrait parler des heures sur le même ton. Mais un gros stress nous laisse sans voix, ou partant dans les aigus, des trémolos.

Nous sommes un instrument à vent (souffle) et à cordes (vocales). Et pas seulement mécanique : notre voix change en fonction de notre état (fatigue ? reflux ?), de nos hormones, de nos dents, de notre âge. Surtout si on s’isole ou on se mure dans le silence, puisque parler, c’est… muscler ses cordes vocales ! En plus, comme la voix reflète nos émotions, le corps joue un rôle fondamental dans sa stabilité, puisque les émotions passent toujours par lui.

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