Pour essayer d’en finir avec la spasmophilie

Consacré au terrain spasmophile, ce livre fait le tour de la question : pourquoi parle-t-on de spasmophilie et d’hyperventilation, quels sont les facteurs de la maladie, quels examens faut-il faire pour confirmer le diagnostic, quels sont les différents stades de la spasmophilie, pourquoi les médecines alternatives sont-elles particulièrement adaptées pour la traiter (oligo-éléments, homéopathie, phytothérapie, acupuncture…), comment se soigne-t-on avec ces médecines alternatives, comment déterminer le niveau de la spasmophilie (tests), comment se déroule (ou devrait se dérouler) une consultation, quelle diététique faut-il adopter pour un apport magnésique maximum…
Sans rejeter totalement les médicaments allopathiques qui peuvent rendre service pour désamorcer un épisode aigu, l’auteur insiste sur le fait qu’ils ont de nombreux effets secondaires et qu’ils doivent être prescrits sur la durée la plus courte possible.
P. P.

  • Spasmophilie et hyperventilation. Dr Jean-Loup Dervaux. Éditions Dangles. Format 15 x 21 cm – 224 pages –19 €

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« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.