Bergamotier (Citrus bergamia)
On a longtemps cru que le citronnier avait « fauté » avec le poirier pour donner la bergamote. N’importe quoi ! Pourtant, cet arbre a de solides raisons d’être mythique, inutile de rajouter des fariboles.
Botanique, symbolique & faits marquants
- L’origine de son nom est floue. De Bergame, en Italie, son berceau d’origine supposé, où on l’appelait alors Poire de Bergame ? De Berga, proche de Barcelone, autre lieu de naissance supposé ? Ou serait-ce Bey Armudi, qui signifie en turc « poire du Seigneur » si l’on admet qu’il venait d’Orient ? Toujours cette histoire de poire.
- C’est un hybride entre le citronnier et le bigaradier (oranger amer). Sa culture est délicate, il déteste le gel et n’apprécie qu’une certaine chaleur et une humidité précise.
- La bergamote + le thé = le thé Earl Grey. Merci au Comte Charles Grey, comte britannique en 1830, d’avoir inventé cette merveille.
- Cet arbre mesure au maximum 5 m, ses fleurs blanches sont très parfumées, comme celles de tous les agrumes.
- Son parfum entrait déjà dans la formulation de l’eau de Cologne au XVIIIe siècle.
- Il en est de même pour la bergamote de Nancy, LE bonbon en forme de sucre d’orge, né à la même époque à peu près.
- Son huile essentielle a longtemps été confidentielle, réservée à quelques parfumeurs.
- Son fruit, la bergamote, est parfumé mais amer. Il ressemble à une poire, ceci explique cela.
- Il pousse essentiellement en Calabre, l’Italie fournit 95 % de la production mondiale. Le Maroc et les îles Canaries portugaises complètent l’offre.
- Symboliquement, c’est l’arbre de protection, de chance et de paix intérieure.
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Mon cahier de botanique
Pour connaître et reconnaître les plantes…
Illustré de photos et de gravures anciennes, ce beau cahier composé de 48 fiches botaniques nous invite à observer et à reconnaître, saison après saison, les plantes qui nous entourent, à découvrir de quelles régions elles sont originaires, quelles sont leurs périodes de floraison, comment elles se reproduisent et ce qui les caractérise, et à profiter de leurs bienfaits lorsqu’elles ont des vertus thérapeutiques…
On guettera ainsi les styles rouges du noisetier qui apparaissent dès la fin du mois de janvier, on reconnaîtra, au printemps, les chatons du bouleau blanc, on observera, en été, les corymbes délicats de l’achillée millefeuille, et à la fin de l’hiver, les glomérules du mimosa…
On pourra également réaliser son propre herbier en collant des fleurs séchées, des photos ou en dessinant, sur les pages réservées, les végétaux qu’on aura identifiés.
