Psoas : le muscle de l’équilibre physique et émotionnel

Mauvais équilibre, mal de dos, stress, douleurs intestinales, anxiété ? Et si c’était le psoas ? Touchez-le, contractez-le, étirez-le : ça fait mal ? Surtout, continuez !
On parle toujours des mêmes : les maux de dos, les abdos mous comme un flan aux pruneaux, les bras en drapeau, les fessiers en déroute. Mais qui se soucie de son psoas ? Ce muscle fléchisseur de la hanche (c’est lui qui rapproche la cuisse du ventre), reliant les lombaires aux jambes, est pourtant majeur. Sans lui, pas moyen de se lever de sa chaise, ni de marcher, courir, emprunter les escaliers. En plus, il assure l’équilibre du bassin, donc l’équilibre tout court, la stabilité du tronc et la protection de la colonne vertébrale, du dos. Un psoas crispé ou faible perturbe l’alignement du corps, provoquant divers troubles, dont digestifs. Et si nombre de douleurs dorsales viennent d’un manque d’abdos, elles peuvent aussi découler d’un psoas raccourci ou « bloqué », qui tire sur les lombaires. En le libérant, on fluidifie et on allège la marche, les mouvements, et on réduit le risque de blessures, de chutes.
Le muscle des hanches et de l’âme
Le psoas est surnommé le muscle de l’âme. Sous l’effet du stress, il se crispe, se mobilise pour nous permettre de fuir. Si l’on baigne dans le stress chronique, il reste au garde-à-vous, avec, à la clé, fatigue émotionnelle, anxiété, inconforts intestinaux et diverses galères. En plus, très proche du diaphragme, il peut gêner la respiration s’il est contracté : pas très propice à la détente, tout ça. Un psoas sain, c’est un esprit plus léger et un corps plus serein !
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