Les plantes de l’immunité

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On entre dans l’automne. C’est le moment de renforcer son système immunitaire.

Le système immunitaire est à la fois un système de reconnaissance du soi et du non-soi permettant de détecter toute attaque d’un agent infectieux, de la différencier de nos propres tissus et de lutter contre, mais aussi un système de tolérance régulant les apports exogènes (extérieurs, ndlr) dont nous avons besoin pour vivre. Enfin, il gère l’inflammation et sa résolution, nécessaires face à toute agression pour la contrer, puis nous réparer.

Un système complexe

Que notre système immunitaire soit perturbé et nous voilà exposés à des infections à répétition, bénignes (ou pas) telles que cystites, candidoses, rhumes, angines, etc. Mais également à des réactions d’intolérance exubérantes et inadaptées, comme les allergies et les maladies auto-immunes ou, a minima, aux inflammations chroniques qui font le lit de nombreuses autres pathologies. Notre système immunitaire est éduqué dans l’enfance, puis entraîné tout au long de notre vie, par le microbiote intestinal, en particulier. De nombreuses plantes équilibrant ce dernier ont, par conséquent, des effets sur l’immunité et sur l’inflammation. L’immunité est aussi étroitement reliée au fonctionnement des systèmes nerveux et endocrinien. Stress en excès, état émotionnel désastreux, troubles du sommeil (qualitatif et quantitatif), alimentation de type junk food et sédentarité sont de grands pourvoyeurs de désordres immunitaires. L’hygiène de vie et les remèdes naturels au stress et aux déséquilibres hormonaux agissent donc indirectement sur l’immunité. Notons que l’excès de sucres rapides, qui perturbe le fonctionnement de certaines cellules immunitaires pendant plusieurs heures, est une cause classique et simple des infections à répétition de l’enfant. Un stress aigu diminue l’immunité spécifique (immunité acquise au fil des rencontres avec les « microbes », ndlr). Un stress chronique altère non seulement cette activité immunitaire, mais favorise aussi l’inflammation. Un sommeil de qualité permet un reset immunitaire en début de nuit, en particulier dans les phases de sommeil lent profond. L’activité physique améliore toutes les fonctions physiologiques, dont l’immunité, encore davantage lorsqu’elle est pratiquée dans la nature, où les phytoncides des arbres (molécules synthétisées par les arbres pour se défendre, ndlr) la régulent positivement. Et la phytothérapie est magique. Il existe de nombreuses plantes et champignons à choisir selon l’état de l’organisme : immunostimulants sur des immunités déficientes et immunomodulateurs sur des états inflammatoires (c’est-à-dire avec un système immunitaire « emballé », ndlr).

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