Sur la route du bien-être

Bien-être ! Cette expression est devenue le mot “passe-par-tous les moyens” pour être bien. Mise à toutes les sauces, la cuisine du bien-être tente de régaler ces adeptes de nouveautés permanentes souvent improvisées et pas toujours du meilleur goût. Mais laissons les a priori et, si le cœur vous en dit, partons ensemble pour un petit voyage destination bien-être.

La conduite bien-être

Celle-ci doit retenir votre attention, parce que, s’il est nécessaire de poser un regard éclairé sur la manière dont on conduit sa vie, il est indispensable, à l’heure actuelle, de se pencher attentivement sur le comportement que l’on a en voiture. Si l’être humain n’a pas encore, à ce jour, réussi à parcourir le monde en volant de ses propres ailes, il a contourné le problème en se mettant au volant de son automobile. Et alors là, pour ce qui est du bien-être, c’est raté. Le confort y est, la joie de piloter aussi, mais quelle épreuve pour les nerfs. Le calme piéton que l’on est juste avant d’enfourcher nos chevaux d’acier se transforme, volant en mains, en un sauvage gladiateur. Il faut aller vite, passer en trombe au feu vert-orangé, trouver à se garer exactement devant l’endroit où l’on va et, surtout, éviter la basse-cour piétonnière inconsciente du bon droit des mauvais automobilistes. Entre le prix de l’essence et des assurances, celui des réparations, ajouté au montant des contraventions, il n’y a tout de même pas de quoi se réjouir de conduire une voiture en ville. Entre le temps perdu dans les embouteillages et les ulcères à l’estomac fabriqués par nos colères rentrées, c’est cela le progrès?

Une méthode spécialement adaptée

Maintenant, voyons le bon côté des choses. Pour que votre voiture soit synonyme de liberté et qu’elle soit source de commodités, il faut suivre quelques conseils. Un kinésithérapeute, Pierre Manderveld, s’est spécialisé dans la méthode Godeliève Denys Struyft basée sur l’observation clinique et l’analyse de la mécanique humaine. Il vous propose, par le biais d’Internet, des conseils et des exercices spécialement adaptés à la conduite automobile. Finis les nerfs en pelote, les plaques dans le cou et les palpitations, terminés aussi les coups de pompe au volant, les yeux qui piquent et la nuque raide. Pierre Manderveld vous prend en main en réalisant pour vous un guide “conduite bien-être”, tant à la ville que sur la route.

Feu vert

Voici quelques prescriptions pour une “conduite bien-être”.
=> À moins de piloter une Ferrari, il n’y a pas lieu de vous tenir à moitié allongé dans votre siège. Soyez plutôt confortablement installé, le dos droit sans raideur, ni trop près, ni trop loin du volant, à la mesure de la longueur de vos jambes qui doivent être légèrement fléchies. Gardez les épaules et les bras détendus et la nuque décontractée.
=> Servez-vous de chaque instant en voiture pour vaincre votre mauvais caractère et en tout cas l’améliorer. Pour cela, utilisez la vigilance. Dès qu’une impatience s’élève, reconnaissez-la comme étant le bon moyen de faire des progrès. Respirez profondément et revenez au calme d’une conduite tempérée.
=> La veille d’un départ en voyage, dormez bien et ne mangez pas trop avant de prendre la route.
=> Arrêtez-vous toutes les 2 heures pour effectuer une pause de 15 minutes.
=> Ayez à portée de main, un brumisateur d’eau minérale ou, mieux, d’eau enrichie en oxygène (genre Oxy Fresh): effets rafraîchissants et revitalisants garantis.

Le yoga de la bonne conduite

Avant de prendre la route, pratiquez les exercices de vitalité
=> Dans la position allongée sur le dos, inspirez, expirez, en vous détendant bien. Un sourire apaisé se dessine sur vos lèvres… détendez-vous.
=> Puis, en une seule fois, un seul élan, contractez ensemble vos jambes, vos pieds, vos bras, vos mains, votre ventre, vos fesses, votre dos, vos épaules. Serrez les dents, appuyez sur vos globes oculaires à l’aide des paupières. D’un mouvement, d’un seul, contractez! Restez ainsi le temps de compter jusqu’à 10.
=> Revenez en position allongée puis reprenez l’enchaînement deux ou trois fois de suite.

Pendant les pauses
C’est un mouvement très facile à faire qui effacera les raideurs de la nuque et du cou.
=> Inspirez profondément. À l’expiration, penchez votre tête sur le côté droit sans bouger ni les épaules ni le tronc, et, tout en rejetant lentement le souffle expiré, faites doucement rouler votre tête du côté droit en arrière pour aller sur le côté gauche et en avant où vous prolongerez l’expir jusqu’à sa plus complète finalité.
=> Reprenez le même mouvement mais de l’autre côté, après avoir inspiré la tête droite et de face. Prenez soin de ne jamais redresser la tête brutalement après l’extension du cou en avant.
=> Debout, pieds rapprochés, les bras le long du corps, repliez la jambe droite en arrière en maintenant les genoux collés. Prenez le pied dans votre main droite en le rapprochant de votre dos. Relevez ensuite votre bras gauche à la verticale. Les épaules restent parfaitement droites, descendues et bien en face devant vous. Gardez votre jambe gauche tendue à l’appui.
=> Puis recommencez de l’autre côté.

Après un long parcours
=> En rentrant chez vous, pour vous détendre et relancer une bonne circulation dans les jambes, asseyez-vous de profil, le côté de votre corps plaqué contre un mur, pieds et genoux serrés.
=> Levez une jambe collée au mur, en pivotant de manière à vous retrouver les fesses contre le mur, puis levez l’autre jambe verticalement près de l’autre, en étendant le dos sur le sol, les bras le long du tronc.
=> La respiration devient calme. La nuque doit être bien étirée, placez votre menton le plus près de la poitrine. Gardez vos yeux ouverts et fixez le plafond sans le regarder.

EN SAVOIR +
Conseils : www.feuvert.fr
Le yoga de Davina, éditions Marabout, Le Livre de Poche

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• Belle-Santé n° 89