L’épitrochléite, l’autre tendinite du coude

Moins fréquente que l’autre tendinite du coude (l’épicondylite), l’épitrochléite concerne l’intérieur du coude. Tout comme sa sœur jumelle, il s’agit d’une tendinite d’hypersollicitation des tendons.
Chacun connaît le « tennis elbow », autrement dit l’épicondylite, une tendinite qui concerne les tendons des muscles qui s’insèrent sur le relief osseux de la partie extérieure du coude (qu’on appelle épicondyle). L’épitrochléite partage les mêmes particularités, si ce n’est qu’il s’agit d’une tendinite située sur le relief osseux qui constitue l’intérieur du coude. Moins fréquente que l’épicondylite, l’épitrochléite représente environ 10 % de l’ensemble des tendinites du coude.
Quels muscles ?
De nombreux muscles s’insèrent sur la saillie osseuse constituée par l’épitrochlée. Ce sont les muscles épitrochléens, au nombre de quatre groupes musculaires : petit et grand palmaires, fléchisseur commun superficiel des doigts, cubital antérieur et rond pronateur. On repère facilement l’insertion de ces muscles à la palpation en pliant le coude, en repliant le poignet sur l’avant-bras, vers l’intérieur et en fléchissant les doigts. À l’instar des autres tendinites, l’épitrochléite est liée à des microtraumatismes représentés par la répétition de mouvements de flexion et/ou de rotation du poignet, réguliers et/ou quotidiens, mal effectués parfois, en l’absence d’étirements ou d’échauffement, ou avec un matériel défectueux ou mal pensé.
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