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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Additifs alimentaires E310, E311, E312

Pas toujours facile de décrypter les étiquettes pour savoir ce qu’on mange exactement. Dans la liste des ingrédients, les “E suivi de chiffres” (qui représentent les additifs alimentaires) pourraient aussi bien être remplacés par des points d’interrogations, et l’information donnée à la grande majorité des consommateurs serait la même. Sauf si on a les clés pour les traduire concrètement, et Belle-Santé a décidé de vous les donner, mois après mois…

Qu’est-ce que c’est ?

Ces trois codes (européens et officiels) désignent trois additifs alimentaires de structure et d’utilisation très similaires.
E310 désigne le gallate de propyle
E311 le gallate d’octyle
E312 le gallate de dodecyle.

À quoi ça sert ?

Les gallates sont des antioxydants. Comme tous les additifs de cette famille, ils permettent de limiter les effets de l’air, de la lumière ou de certains composés oxydants (comme le fer, par exemple) qui peuvent altérer la saveur, l’apparence ou la qualité nutritionnelle des denrées alimentaires, en leur faisant subir un vieillissement prématuré. Notamment, ils ralentissent le rancissement des corps gras, graisses et huiles ou préviennent le brunissement des fruits (particulièrement quand ils sont coupés).

C’est bon ou c’est mauvais ?

Les gallates sont des molécules synthétiques, dérivées de l’acide gallique.
Ils sont tous classés dans les allergènes avérés, pouvant provoquer de fortes réactions cutanées chez les personnes sensibilisées.
Ils sont de plus susceptibles de contenir des résidus toxiques pour l’organisme.
Chacun d’entre eux est enfin associé à des effets potentiels indésirables particuliers : le E310 réduirait le transport de l’oxygène par les globules rouges, le E311 contrecarrerait l’absorption du fer, le E312 serait impliqué dans des atteintes du foie.

Où les trouve-t-on ?

Ces trois additifs ne sont autorisés que dans une liste limitative de denrées alimentaires, avec, pour chacune d’entre elles, des quantités maximales définies par la réglementation.
On peut les trouver dans :

  • les matières grasses et huiles
  • les mélanges prêts à l’emploi pour pâtisserie
  • les amuse-gueules à base de céréales
  • les laits en poudre pour distributeurs automatiques
  • les soupes, potages et bouillons déshydratés
  • les sauces
  • les viandes déshydratées
  • les fruits à coques transformés
  • les assaisonnements et condiments
  • les céréales précuites
  • les granules de pommes de terre déshydratées
  • les chewing-gums
  • les compléments alimentaires
  • les huiles essentielles
  • les arômes.

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Pour peu qu’on se nourrisse surtout de produits achetés au supermarché du coin, on en avale du matin au soir. Ils sévissent dans les céréales du petit déjeuner, les yaourts aux fruits, les alcools, les fromages, les viandes, les plats cuisinés, le pain en tranche, les poêlées de légumes… partout ! Ces envahisseurs masqués par la lettre E, autrement dit les additifs, doivent-ils être traqués comme de dangereux malfaiteurs ?

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