Arbres : leurs parades anti-feu et anti-canicule

Stratégiques, les arbres gèrent avec élégance, résilience et intelligence les affres estivales. Pour autant, eux aussi souffrent et sont fragilisés par les épisodes de forte chaleur. Et ne sont pas invincibles puisqu’en 2022, 10 % des sapins vosgiens ont capitulé face à la sécheresse. N’empêche, ils s’en sortent mieux que nous !
Sauveur de vies humaines
En 2015, la canicule a tué 6 700 personnes. Une étude estime que 1/3 de ces décès auraient pu être évités simplement en augmentant le nombre d’arbres en ville. L’idéal, c’est 30 % de verdure urbaine. Or, il n’y en avait que 15 %, et même 5 % seulement à Paris… Montréal pense planter 500 000 arbres d’ici 2030. Le 1er d’entre eux l’a été le 7 juin 2021. À Paris, 170 000 sont prévus d’ici 2026… alors qu’il en faudrait 1 000 000 sur le grand Paris (comme le fait New York, de superficie comparable). D’autant que les quartiers et villes riches sont plus “verts”, d’où une inégalité accrue en cas de forte chaleur.
Générateur d’ombre et de sommeil
Feuilles et branches bloquent les rayons solaires. Ce qui évite au sol et aux murs de stocker la chaleur en journée pour la redistribuer la nuit. On dort mieux. 10 % d’arbres en plus, c’est 2 °C de moins en ville. Exemple concret : 70 arbres plantés sur un parking de Seine-Saint-Denis (93 – Aubervilliers) y a réduit de 2,5 °C la température.
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