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Autovaccins

Faut-il y avoir recours ?

Une maladie peut être bénigne et céder facilement devant les ressources d’une médecine adaptée. Elle peut aussi se montrer plus coriace, devenir chronique, voire invalidante, et laisser les thérapeutes impuissants, qu’ils appartiennent à la mouvance allopathique ou fassent appel à des techniques plus alternatives. Dans ce cas, l’autovaccin peut se poser en recours efficace. Oui, mais… les choses ne sont pas si simples.

Un remède efficace parfaitement adapté au malade
Dans le cas d’un autovaccin, il s’agit de préparer un produit à partir de micro-organismes pathogènes prélevés sur un malade. On peut isoler ceux-ci à partir de selles, d’urine, de salive… La souche récoltée est ensuite inactivée en laboratoire.

Curatif ou préventif ?
Les autovaccins ont prouvé leur efficacité sur les maladies autoimmunes ou immunodépressives, sur les infections intestinales, les allergies, les maladies tropicales, l’asthme, la sclérose en plaques…

De l’usage de l’autovaccin en France
Dans notre pays, l’autovaccin est largement utilisé, et avec succès… mais uniquement dans le domaine vétérinaire ! Pour protéger les manipulateurs en laboratoire, tout prélèvement de souche humaine est désormais interdit, de même, depuis 1999, que toute importation ou exportation de remèdes fabriqués à partir de prélèvements humains. Entre impératifs de Santé publique et résultats de la méthode pour la santé des malades, le débat a été vite tranché, d’autant qu’aucun laboratoire n’a vraiment défendu l’autovaccin, autrefois autorisé, mais qui par définition, ne peut être produit à grande échelle.

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