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Contre le stress : allez au sauna !

À moins que des problèmes cardiaques ne vous le contre-indiquent, n’hésitez pas à vous offrir un petit sauna de temps en temps, vous serez plus zen. Les résultats d’une recherche publiés dans la revue Nature Communications montrent qu’un processus cellulaire appelé autophagie – Yoshinori Ohsumi a eu le prix Nobel de médecine en 2016 pour ses travaux sur l’autophagie –, qui se met en place en cas de stress, peut avoir des effets bénéfiques. L’autophagie est un mécanisme naturel que l’organisme emploie pour recycler les cellules trop vieilles ou abîmées et réutiliser leurs composants pour fabriquer de nouvelles cellules ou produire de l’énergie. Les chercheurs ont choisi, pour leur étude, un modèle de vers dont les caractéristiques génétiques sont très proches de celles des humains. Ils les ont fait évoluer pendant une heure dans un milieu où la température était bien plus élevée que la température ambiante des laboratoires à laquelle ils sont habitués (36 °C), un peu comme s’ils leur prescrivaient un sauna. Ils ont constaté que ce stress modéré augmentait l’autophagie et, avec elle, la résistance de ces vers à d’autres stress, en particulier liés à l’âge et impliqués dans certaines maladies neurodégénératives (comme l’accumulation de protéines agrégées).
Les études épidémiologiques montrent que l’utilisation fréquente du sauna est associée à une vie plus longue… Sans doute parce qu’il crée un stress cellulaire momentané et modéré qui chasse d’autres stress « toxiques » et, si l’on en croit cette dernière étude, protège ainsi des maladies neurodégénératives.

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Pour aller plus loin

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Le rapport Campbell

Et si une seule et unique manière de se nourrir permettait de prévenir et même de guérir la plupart des maladies de civilisation ? Ce n’est pas une utopie, mais bien une réalité ! C’est ce qu’a mis en évidence Colin Campbell à l’issue de 40 années de recherches sur l’alimentation et la santé.

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.