Des recettes naturelles avec l’aspérule odorante…

Cette herbacée, Galium odoratum, appelée reine des bois, hépatique étoilée ou petit muguet, est une petite plante des forêts qui se plaît et se propage en colonies, surtout dans les hêtraies.
Vous la reconnaîtrez à sa tige garnie de deux à trois collerettes de six à huit feuilles pointues et à ses petites fleurs blanches en croix disposées au sommet et dégageant un parfum suave. La plante renferme de l’aspéruloside qui libère de la coumarine aux propriétés antispasmodiques, hypnotiques (tranquillisant naturel), diurétiques. Elle est aussi anticoagulante. La récolte se fait du mois d’avril au mois de mai. Vous cueillerez les tiges d’aspérule dans un sac en toile et vous les utiliserez soit fraîches, soit sèches, mais attention, le séchage est délicat. En effet, l’aspérule doit sécher rapidement au chaud et à l’ombre, elle ne doit surtout pas noircir et s’oxyder, car la coumarine qui la compose se transformerait en dicoumarol, un anticoagulant puissant et toxique. Le mieux, dans ce cas, est d’utiliser un déshydratateur. Vous remarquerez que l’odeur de l’aspérule s’intensifie au séchage.
Respectez les quantités indiquées car, à forte dose, l’aspérule fatigue le foie. La plante peut être administrée à tous les âges (diminuez de moitié les posologies pour les enfants et d’un quart pour les très jeunes enfants). C’est une bonne amie à laquelle penser en période d’examens. Elle est déconseillée pour les femmes enceintes et pour les personnes prenant un traitement anticoagulant.
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