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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Je suis Argentum nitricum, l’impatience personnifiée

Galerie de portraits Homéo

L’angoisse de l’immobilité lui appartient : hyper stressé, rapide, Argentum nitricum est attachant et agaçant!

Ma philosophie de vie

Pas une milliseconde à perdre !
Je ne supporte absolument aucun retard de quiconque ou de quoi que ce soit. Et suis moi-même ultra ponctuel pour les mêmes raisons. Le simple fait d’imaginer que je puisse arriver 2 minutes après l’heure du rendez-vous me fait ballonner et me donne des aigreurs ! Bébé, je suis né prématuré. Forcément ! Enfant, j’étais ultra turbulent, brouillon, terminant l’exercice demandé par la maîtresse avant même qu’elle ait fini de lire l’énoncé (et donc je devais recommencer puisque j’avais fait n’importe quoi). Adulte, ça ne s’est pas arrangé : je parle à toute vitesse, arrive en avance partout, suis le premier à démarrer au feu (avant même qu’il passe au vert), etc. Par conséquent, ma vie est “inégale”.
Au boulot, je suis scrupuleux et je peux rendre un super travail, en plus en avance… mais si j’angoisse, tout part en vrille et je perds mes moyens. Or, j’ai une longue liste de peurs qui confinent parfois à la phobie, notamment le vertige (peur du vide), peur des autres (mais aussi de la solitude), peur que des pots de fleurs me tombent dessus dans la rue, que l’ascenseur qui me tient prisonnier s’écrase…
Je suis tout sauf zen : je ne profite jamais du moment présent, pourtant agréable, mais j’anticipe en permanence demain (ou dans un mois). Si je suis inscrit à une course, j’ai peur d’y aller (alors que tout se passera bien, comme d’habitude). Un examen, un  oral, une intervention chirurgicale ? Pareil. Un voyage, idem. Enfant, j’anticipais (dans l’anxiété) la rentrée scolaire, les vacances chez papi-mamie, le carnet de notes, etc.

À table

J’adoooore le sucre, le chocolat, les douceurs. Que je ne digère pas, hélas. Mais tant pis, je dois en manger (à toute vitesse, bien entendu), ça m’apaise. En fait, c’est ça, je mange pour m’apaiser.
J’ai souvent tendance à grignoter, et même à manger de grosses quantités de nourriture en dehors des repas. Quand je commence quelque chose de bon, j’en engloutis des tonnes : chez le marchand de glace, impossible de prendre une simple, il me faut direct quatre boules, qu’évidemment je regretterai par la suite : mal au ventre, diarrhées…
Le tout pouvant mener à un surpoids, d’ailleurs – heureusement que, d’un autre côté, mon anxiété me fait “brûler”. J’aime beaucoup toutes les boissons chaudes – café, thé, tisane, citron chaud, vin chaud, chocolat…

Mon apparence

Rien ne doit entraver mes mouvements. En plus, j’ai tendance à transpirer à cause du stress, donc rien de serré ! J’aime l’air, le frais. Pour calmer mon anxiété, je fume. Les deux réunis me donnent un aspect plus vieux que mon âge.

Mes proches

C’est sûr, l’entourage doit être patient et compréhensif car je ne suis pas forcément facile à vivre. C’est à cause de mon hyperémotivité. Côté pile, je me sens à fond, au top, plein d’énergie, prêt à tout (sport, voyages…). Mais à peine ai-je un projet que les doutes m’assaillent. Par exemple, les vacances. Déjà, j’ai facilement l’impression d’être enfermé, coincé. Dans un train, un métro, un bus et même ma voiture, passer dans un tunnel est une épreuve, je ne parle même pas de l’avion, qui cumule deux de mes plus grandes craintes : l’enfermement et le vide dessous.
Mais curieusement, les grands espaces me donnent aussi des sensations d’étouffement, d’éboulement (la montagne par exemple, si je ne suis pas tout en haut… c’est sûr elle va me tomber dessus) ; la mer, si vaste… ce monde est si grand ! Je marche vite bien sûr, très vite, et mes proches râlent qu’on ne profite de rien, qu’on “n’a jamais le temps” avec moi. Mais c’est tout l’inverse, je cours tout le temps pour justement qu’on puisse faire et dire le maximum de choses en un minimum de temps ! D’ailleurs je passe ma vie à regarder l’heure (enfant je demandais tout le temps “on arrive bientôt ?” “Il est quelle heure ?” (et cinq minutes après “et là ?”).

L’amour ? Haaa, l’amour. Oui, mais l’être aimé peut aussi être celui qui fera souffrir, donc méfiance. Et au lit, pas de surprise : monsieur est rapide (parfois jusqu’à l’éjaculation précoce), madame voudrait que ce soit fini presque plus vite… ne serait-ce que pour pouvoir recommencer.
Au quotidien, c’est pesant. Attention aux escaliers, on peut tomber ; à la piscine, on peut se noyer ; à la foule, on peut être écrabouillé ; je ne dis trop rien pour ne pas communiquer mon anxiété, mais c’est écrit sur mon visage.
À peine arrivé quelque part ou pour un rendez-vous, je dois aller faire pipi (voire la grosse commission). Même la nuit, parfois, je suis assailli de doutes, que je dois partager tout de suite avec ma femme/mon mari… qui n’apprécie pas toujours d’être réveillé pour ça.
En fait, le secret, c’est de me faire oublier mes peurs, et alors je deviens charmant, attentionné !

Ma santé

Mon problème majeur : la sphère digestive. Comme moi, mes organes digestifs sont désordonnés et font leur travail « trop rapidement », surtout en cas de stress accru. Aussi j’ai le hoquet facile, des remontées acides, des douleurs abdominales, des ballonnements (avec rots et pets), un transit super accéléré (selles liquides, vertes). Je suis un bon candidat à l’ulcère gastrique, à la colite.

Autres faiblesses, les sphères ORL, gynécologiques et urologiques : dès qu’il y a un problème d’écoulement (pus, urine irritante, pertes…), avec une “drôle de couleur”, c’est du domaine d’Argentum nitricum – écoulement de l’œil, de la peau, règles hémorragiques… N’oublions pas qu’à la base, ce dernier est le nitrate d’argent, surnommé la pierre infernale par les alchimistes (ne pas confondre avec le vif argent, qui désignait autrefois le mercure), connu pour ses frasques chimiques de couleur. Pour ce qui est de la sphère ORL, j’ajoute que je suis sujet aux maux de gorge de type « pointe dans le larynx », comme si une écharde y était coincée. Je peux aussi avoir des verrues, des crampes. Tout ça à cause du stress !

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