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La micro-immunothérapie

Une spécialisation méconnue de l’homéopathie

Un moyen efficace pour participer, en complément des thérapies classiques, au traitement de la sclérose en plaques, du cancer, des maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, déchaussement dentaire, thyroïdite...), du rhume des foins...

David Taieb

QU’EST-CE QUE LA MICRO-IMMUNOTHÉRAPIE ?
La micro-immunothérapie est une approche thérapeutique qui consiste à soutenir le système immunitaire. En stimulant les défenses naturelles, cette discipline parie sur nos capacités d’autoguérison. Un principe qui repose sur la prise d’éléments connus du système immunitaire afin d’entrer en conversation avec l’organisme sans le perturber. D’ailleurs, les doses des traitements sont homéopathiques, ce qui se traduit  par l’absence d’effets secondaires.

HISTORIQUE
Dans les années 60, une équipe de médecins américains pense pouvoir traiter le cancer en agissant directement sur le système immunitaire. Elle décide donc d’administrer massivement à des cancéreux des messagers du système immunitaire, les interférons et les interleukines à doses pondérales. Des traitements efficaces, mais suivis d’effets secondaires difficilement supportables. La solution proposée par Maurice Jenaer, médecin belge, fut de réduire les doses selon le principe de l’homéopathie. La micro-immunothérapie était née.

BASE SCIENTIFIQUE
Afin d’être parfaitement tolérées, il fallait donc que les concentrations des substances en micro-immunothérapie soient du même ordre que celles qui circulent dans l’organisme. Car, à la différence de l’utilisation classique des messagers du système immunitaire, la micro-immunothérapie ne prétend pas se substituer aux défaillances immunologiques, mais provoquer la réaction du système immunitaire et en relancer la dynamique.

QUI EST CONCERNÉ ?
Conçue pour rééquilibrer la fonction immunitaire, la micro-immunothérapie concerne de près les patients atteints de maladie auto-immune. Mais les applications ne s’arrêtent pas là. Nombreuses sont les maladies pour lesquelles un rétablissement à long terme passe par un soutien des défenses naturelles affaiblies : des maladies lourdes comme le cancer, les affections virales récurrentes chroniques (herpès), les allergies (rhume des foins)…

DANS L’AVENIR ?
La connaissance du système immunitaire mérite la plus grande attention, en raison notamment du vieillissement des populations, l’âge fragilisant nos défenses naturelles. L’objectif pour les scientifiques sera de connaître les caractéristiques de la réponse immunitaire « idéale ». Dans un contexte de restriction budgétaire, identifier au mieux la quantité et le type de cellules immunitaires qui procurent la manière la plus efficace de lutter contre la maladie ou de la prévenir, est l’un des enjeux santé du XXIe siècle.

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