Sclérose en plaques
Discours officiel et pistes inexplorées
Selon les autorités médicales et les associations de malades, « à ce jour, il n’existe aucun traitement pour guérir de la maladie… ». Pourtant des solutions thérapeutiques existent. Faisons le point sur cette terrible maladie, sans oublier de parler des traitements efficaces mais ignorés.
Des nerfs qui durcissent
Les fibres nerveuses du système nerveux central (cerveau + moelle épinière) sont entourées d’une gaine constituée d’une substance graisseuse. Cette substance, appelée myéline, a pour fonction de protéger la terminaison (cylindraxe) du neurone et surtout d’accélérer l’influx nerveux. Par endroits se déposent des plaques de tissu conjonctif qui durcissent la myéline.
Les causes
Il y a plusieurs facteurs possibles, sans doute d’origine génétique. Il semblerait que, chez les malades de la SEP, le système immunitaire soit déréglé et attaque la myéline.
La sclérose en plaques pourrait aussi être déclenchée par une cause extérieure (la vaccination par exemple) qui agirait sur le système immunitaire. Toujours est-il que le processus commence à être mieux connu : il s’agit d’une série de réactions inflammatoires.
La vaccination contre l’hépatite B
Après les campagnes massives de vaccination contre l’hĂ©patite B, l’Association REVAHB a recensĂ© plus de 2 600 personnes ayant eu des effets secondaires graves : SEP, mais aussi myĂ©lite (inflammation de la moelle Ă©pinière), sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique (SLA), myofasciite Ă macrophages, fibromyalgie…
Une maladie encore taboue
La maladie étant bizarre, imprévisible, différente d’un patient à l’autre, les malades éprouvent des difficultés à décrire leurs souffrances. Cette « pudeur » ou cette répugnance à parler de la SEP participe au cercle vicieux de l’ignorance et de la mise à l’écart : la maladie est méconnue, elle est sous estimée et quand elle arrive dans une famille, c’est le choc.
Les traitements officiels
Les malades sont soulagés par de fortes doses de corticoïdes ou d’interféron. Les corticoïdes sont administrés sous perfusion après hospitalisation ou bien par injection ou par voie orale. L’interféron, par voie musculaire ou sous-cutanée, présente, selon les doses, de nombreux effets indésirables : troubles digestifs, cardio-vasculaires, neurologiques, cutanés… Mais surtout, l’interféron entraîne la fabrication d’anticorps dirigés contre l’organisme lui même. Enfin, quand la maladie atteint sa forme la plus grave, on prescrit de la mitoxandrone, un immunosuppresseur.
Pour lire la suite
Avec Rebelle-Santé, découvrez les bienfaits de la santé naturelle et des médecines douces ! Notre magazine est totalement indépendant, chaque article est soigneusement rédigé (par des humains) dans votre intérêt exclusif. Aucune publicité déguisée. En vous abonnant, vous aurez accès à plus de 10 000 articles et 45 nouveaux articles chaque mois.
Déjà abonné·e, connectez-vous !