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La peau, barrière protectrice, mais pas seulement…

Comme prévu le mois dernier, et en vue de l’arrivée des beaux jours, le présent épisode parle du plus gros organe de notre corps : la peau.

La peau représente 10 % du poids d’un humain. C’est dans notre peau que se trouvent aussi 10 % de nos vaisseaux sanguins. C’est un organe à part entière qui a plus d’importance que de seulement contenir le reste. Je vous propose de partir de l’extérieur et de creuser petit à petit jusqu’à la traverser.

L’épiderme

La peau est un mille-feuille de strates de cellules. La partie externe de ce mille-feuille, l’épiderme, est composé de plusieurs couches de cellules qui migrent petit à petit vers l’extérieur. Ces cellules sont à 85 % des kératinocytes, des cellules “dures” qui connaissent au cours de cette migration une série de transformations qui nous permettent de les séparer en 5 couches.

La couche cornée

La couche extérieure est la couche cornée, composée de cornéocytes, des kératinocytes morts, de forme aplatie, sans noyau et dont le cytoplasme (le jus à l’intérieur) a été rempli de kératine. La kératine, c’est cette protéine fibreuse qui compose aussi les phanères : les poils, les ongles et les écailles pour ceux qui en ont. La couche cornée est insoluble dans l’eau, nous protège de l’extérieur et maintient notre eau en formant une barrière imperméable. Pour assurer sa mission, elle se couvre aussi de sébum et de sueur, qui forment le film hydrolipidique, une couche acide et grasse renforçant la protection vis-à-vis de l’environnement extérieur et des micro-organismes qui pourraient venir nous embêter. L’acidité de la peau en fait un milieu propice au développement de micro-organismes amis qui nous protègent des micro-organismes pathogènes. En gros, sur notre peau est favorisé le développement de gentils microbes (la flore cutanée) qui nous protègent des méchants microbes. Et il y a même des acariens, les Demodex, qui participent à notre santé cutanée en nettoyant nos pores et en dégradant le sébum.

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