La pollution lumineuse est un perturbateur endocrinien

C’est même l’Académie nationale de Médecine qui le dit ! Dans son rapport publié le 29 juin dernier, elle demande aux pouvoirs publics de s’en préoccuper enfin. Il y a, bien entendu, le temps passé sur les écrans lumineux, qui perturbent notre horloge biologique en s’opposant à la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Mais il y a aussi l’éclairage nocturne. Une étude publiée dans la revue médicale Cancer Causes & Control montre par exemple qu’il y a davantage de cancers du sein dans les quartiers éclairés des villes par rapport à ceux qui ne le sont pas, et ceci dans 164 pays. La différence est de 30 à 50 %. Si, chez vous, les rues restent éclairées toute la nuit, n’hésitez pas à en parler à votre municipalité.
Retrouvez l’article de Lucie sur le sujet dans le numéro 237.