Avant l’invention des antibiotiques, l’ail soignait bien des maladies et protégeait des épidémies. Appelé antidote des pauvres ou rose puante, il était délaissé par les nobles à cause de son odeur. L’ail nuit certes à l’haleine, mais ses vertus thérapeutiques ont été confirmées par de nombreuses études scientifiques.

Par Marielle Epart

Blanc, rose, violet ou vert
La France est un grand producteur d’ail. Le blanc est le plus répandu. Beaumont-de-Lomagne, dans le Tarn et Garonne, est à la tête de la production de l’ail blanc français (sur 3 têtes d’ail consommées en France, une est Lomagnole). Il a aussi bonne réputation dans le Nord, tout particulièrement à Arleux. Sa particularité : l’ail du Nord est fumé avant d’être mis en vente sous forme de tresses. L’ail rose, plus sucré, est vendu en grappe et vient de Lautrec (Tarn). L’ail violet est surtout cultivé à Cadours. Certaines régions commercialisent de l’ail vert (ail frais).

Du simple rhume à la prévention de certains cancers
Les personnes qui consomment de l’ail chaque jour se préservent de bien des maux. L’ail est un stimulant général des défenses immunitaires de l’organisme. Il neutralise les infections comme les rhumes, la grippe ou les bronchites. L’ail retarde le vieillissement des cellules et joue un rôle dans la prévention de certains cancers, notamment des voies digestives.  Il est efficace contre les mycoses et l’herpès. Digestif, antiparasitaire, vermifuge, il élimine les gaz et favorise la digestion. Il rend le sang plus fluide et prévient ainsi la formation de caillots dans les artères. Il fait baisser le taux de cholestérol et la tension artérielle.

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