Laurier (laurus nobilis)
Réduit à un rôle culinaire subalterne, le laurier a perdu de sa splendeur. On l’appelle laurier d’Apollon, laurier-sauce, laurier-noble (Laurus nobilis)... ou laurier commun.
Réduit à un rôle culinaire subalterne, le laurier a perdu de sa splendeur. Pourtant, ses réelles vertus en avaient fait le symbole de la réussite et de la gloire : athlètes, artistes, intellectuels et généraux étaient honorés par une couronne de lauriers.
On l’appelle laurier d’Apollon, laurier-sauce, laurier-noble (laurus nobilis)… ou laurier commun. C’est un arbuste buissonnant qui peut atteindre 8 mètres de haut. Ses feuilles, vert sombre, en forme de lance, sont persistantes. A l’état sauvage dans le bassin méditerranéen, il se blottit dans les ravins. Très rustique, sans entretien à part une taille pour contrôler sa forme ou sa densité, il pousse sans problème en préférant une exposition semi-ombragée. Le bouturage est assez difficile et, pour la multiplication, il est préférable, à la fin de l’hiver, d’essayer de dégager le pied pour en prélever une partie avec racines.
Un médicament naturel
On cueille les feuilles en plein été et les fruits à l’automne. On les laisse sécher à l’ombre chaude (grenier par exemple) et aérée. On le consomme soit sous forme d’infusion (3 à 4 feuilles par tasse ou 6 g de baies par litre d’eau) soit comme condiment au même titre que le thym, le persil ou l’ail. Quelques feuilles dans et sur un rôti, un poisson ou un poulet parfument agréablement les plats et les rendent plus digestes. Riche en tanins et en lipides, le laurier est antiseptique, diurétique, stomachique et expectorant. On l’utilise donc pour tous les troubles digestifs ou intestinaux mais aussi pour les infections urinaires et les problèmes O.R.L. (bronchites, sinusites, angines…). En externe, c’est l’huile ou une purée obtenue à partir des baies qui permet d’éliminer, grâce à des massages, les douleurs dues aux règles, aux rhumatismes, aux crampes…
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Les drupes sont les fruits ou baies charnues du laurier d’où l’on extrait l’huile avec laquelle on fabrique du savon ou bien du beurre de laurier. Cette substance qui entre dans la composition de plusieurs recettes traditionnelles de baumes est excellente sur les articulations douloureuses, les “tours de reins” et les dorsalgies. Dans les campagnes, les paysans en appliquaient sur le pelage des ânes, des chevaux ou des boeufs pour éloigner mouches et taons.
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